Affaire Benalla: les conclusions du rapport d’enquête de l’IGPN

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C'est le premier rapport d'enquête publié sur l'affaire Benalla. Il en ressort que le "statut" d'Alexandre Benalla, collaborateur auprès d'Emmanuel Macron, le rendait plus ou moins intouchable aux yeux des policiers présents le 1er mai sur la place de la Contrescarpe.
Une influence qui s'étend aussi sur celui qu'il présente comme un collaborateur, Vincent Crase, lui aussi impliqué dans les violences.
Mauvais encadrement
La police des polices met donc en cause le choix du policier en charge ce jour-là du collaborateur de l'Elysée. L'IGPN estime qu'il aurait donc fallu choisir un plus haut gradé pour être aux côtés d'Alexandre Benalla.
La responsabilité de Laurent Simonin, le chef d'état-major adjoint de la direction de l'ordre public et de la circulation, est directement pointée du doigt. "Il apparaît certain [que ce dernier] n'a pas évoqué avec son directeur la présence de monsieur Benalla sur le dispositif", estime l'IGPN.
Recommandations
L'IGPN s'attarde sur deux recommandations afin de clarifier le statut des observateurs en accompagnement des forces de police: le port d'un signe distinctif par l'observateur, une convention type et une charte de l'observateur. Des propositions validées par le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.