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Police-Justice

Affaires des écoutes: la Cour de cassation examine la condamnation de Nicolas Sarkozy

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Ce mercredi matin, la Cour de cassation examine le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l'affaire dite des écoutes téléphoniques, pour laquelle il a été condamné en appel à trois ans de prison dont un an ferme. C'est l'ultime recours pour l'ancien président, qui risque de porter un bracelet électronique.

Nicolas Sarkozy devra-t-il porter un bracelet électronique? C'est ce mercredi que la Cour de cassation examine le pourvoi formé par l'ancien chef de l'Etat, un an et demi après sa condamnation en appel dans l'affaire dite "des écoutes".

Dans ce dossier également appelé Bismuth, la cour d'appel a jugé que Gilbert Azibert avait bien tenté en 2014 d'influer sur un pourvoi en cassation formé par Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt, en échange d'un "coup de pouce" pour un poste honorifique à Monaco.

L'ex-président avait écopé de trois ans de prison, dont un an ferme à purger sous bracelet électronique, avec trois ans d'inéligibilité, en confirmation de sa condamnation en première instance. Les avocats de Nicolas Sarkozy vont tout faire pour tenter d'obtenir l'annulation de sa condamnation.

Une plaidoirie sur la forme

C’est l’opération de la dernière chance pour la défense de Nicolas Sarkozy. Et cette fois, ce n’est pas sur le fond de l’affaire que ses avocats vont plaider, mais uniquement sur la forme et le respect du droit.

“Écoutes illégales”, “procédure déloyale”… La défense de l’ancien président ne manque pas d’arguments, même si certains ont déjà été plaidés et battus en brèche plusieurs fois par la justice. La décision de la Cour de cassation ne sera pas rendue dans la foulée, mais dans plusieurs semaines.

Si les magistrats rejettent le pourvoi, la condamnation de l’ancien président sera définitive. Nicolas Sarkozy devra alors purger sa peine d’un an ferme. Pas en prison, mais aménagée par le port d’un bracelet électronique.

Guillaume Biet avec Guillaume Descours