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Police-Justice

Cellule anti-ZAD: ces zones de contestations qui inquiètent le ministère de l'Intérieur

 ZAD du Triangle de Gonesse (Val-d'Oise), en février 2021

ZAD du Triangle de Gonesse (Val-d'Oise), en février 2021 - GEOFFROY VAN DER HASSELT © 2019 AFP

Après la manifestation interdite à Sainte Soline, où le ministère de l'Intérieur craignait qu'une ZAD soit installée, d'autres projets contestés inquiètent Gérald Darmanin. Quarante-deux sites sont placés sous surveillance.

Elle devrait voir le jour le 1er septembre prochain. Dans le Journal du dimanche, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin a annoncé la création d'une cellule anti-ZAD (zone d'aménagement différé). Une annonce qui fait suite à la manifestation interdite à Sainte-Soline, où le ministère craignait qu'une ZAD soit installée.

D'autres projets contestés comme les méga-bassines sont dans le viseur du ministère. Au total, 42 sites sont placés sous surveillance. Parmi eux, quatre sont décrits comme des contestations radicales et violentes, avec risque d'occupation permanente des lieux:

  • Les mega-bassines dans le Marais poitevin.
  • Le projet d'un site d'enfouissement de déchets nucléaires à Bure, dans le Grand Est. En 2018, une ZAD avait été évacuée, mais des opposants sont toujours autour des lieux.
  • Des terres maraîchères, menacées de bétonisation à Dijon. Depuis plusieurs années, des militants se sont installés sur le site.
  • Une liaison autoroutière entre Toulouse et Castres, sujette à de nombreuses mobilisations.

Un rassemblement avec des milliers de personnes attendues les 22 et 23 avril

Sur ce dernier point, l'autoroute entre Toulouse et Castres, une manifestation est organisée les 22 et 23 avril prochains par le groupe Les Soulèvements de la Terre. Un collectif que le ministre de l'Intérieur veut dissoudre. Selon les organisateurs de la manifestation, des milliers de militants sont attendus.

AL avec Léna Marjak