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Police-Justice

Choisy-le-Roi: un enfant de sept ans retrouvé gravement blessé, la tête dans un sac plastique

Un policier (photo d'illustration)

Un policier (photo d'illustration) - AFP

Un enfant de sept ans a été retrouvé grièvement blessé dans la rue à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et un homme qui a affirmé aux policiers l'avoir "tué" est en garde à vue, a assuré le parquet de Créteil, confirmant une information du Parisien.

L'enfant a été retrouvé vendredi soir par des passants "avec la tête dans un sac plastique", présentant "des marques de strangulation et de coups", selon le ministère public.

Selon des sources policières, l'enfant a subi des violences sexuelles et a été placé dans un coma artificiel.

Il est hospitalisé à l'hôpital Necker et son pronostic vital est engagé. Des traces de coups et de strangulation sont relevées sur le jeune garçon.

Le suspect : son baby-sitter

Vendredi en fin d'après-midi, un homme de 29 ans s'est présenté de lui-même au commissariat, affirmant qu'il avait "tué un enfant", et a indiqué aux policiers où trouver le corps.

Le suspect s'est rendu de lui-même vendredi au commissariat de Choisy-le-Roi alcoolisé et indiquant être atteint de troubles mentaux.

Il a été placé en garde à vue pour tentative d’homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans.

De manière concomitante, des "requérants ont alerté les secours" après avoir découvert l'enfant, encore en vie.

Dans la soirée de vendredi, les parents avaient signalé la disparition de leur fils et de son baby-sitter, précise le parquet de Créteil, qui ajoute : "Ils ont confirmé qu’ils confiaient régulièrement leur enfant au mis en cause depuis trois ans, en toute confiance".

Le suspect était son baby-sitter depuis trois ans. Selon le parquet de Créteil, l'accusé est "inconnu des fichiers de police mais a été mis en cause dans une procédure du chef d'agression sexuelle sur mineure de 15 ans en juin 2022". Sous le choc, les parents ont affirmé qu'ils lui laissaient régulièrement leur fils en toute confiance.

L'enquête a été confiée à la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris.

CN avec AFP