Comment Gérald Darmanin veut profiter de la manifestation des policiers
Une manifestation de colère qui veut éviter toute récupération politique. Les policiers se rassemblent ce mercredi devant l'Assemblée nationale à Paris pour exprimer leur colère après des violences contre leurs collègues. Et ils ne seront pas seuls. Du Parti communiste au Rassemblement national en passant par le ministre de l'Intérieur lui-même, le monde politique sera surreprésenté.
Du côté de l'entourage de Gérald Darmanin, dont la présence fait parler, on assume: l'absence du ministre de l'Intérieur à la manifestation aurait été encore plus critiquée que sa présence. Il se doit d'être là pour montrer un soutien indéfectible à ses troupes. Surtout en ce moment. Mais au sein de la majorité on s'interroge: "La place d'un ministre est-elle vraiment dans la rue?", se demande un député marcheur.
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Eric Dupond-Moretti persona non grata
Les organisateurs du rassemblement se méfient eux d'un récupérage politique et ont d'ores et déjà fixé les règles: aucun responsable ne pourra accéder à la tribune ni s'y exprimer. Le syndicat Alliance va même jusqu'à déclarer un autre ministre, le Garde des Sceaux, persona non grata.
Il pourrait passer en coup de vent affirme à RMC son cabinet même si Eric Dupond-Moretti a autre chose de prévu ce mercredi après-midi: défendre son projet de loi pour la confiance en la justice. Un texte qui contient des mesures à l'attention des policiers, insiste son entourage.
Parmi les personnalités politiques qui se sont annoncées dans le cortège, le numéro 2 du Rassemblement National Jordan Bardella, des membres de la majorité, des Républicains, le premier secrétaire du Parti socialiste, Yannick Jadot et Fabien Roussel sont attendus. Mais pas Jean-Luc Mélenchon, La France Insoumise refusant de participer au rassemblement.
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