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Police-Justice

Émeutes : 14 personnes mises en examen après l'incendie de la mairie de Mons-en-Barœul

La mairie de Mons-en-Barœul incendiée, le 29 juin 2023

La mairie de Mons-en-Barœul incendiée, le 29 juin 2023 - BFM GRAND LILLE

La justice a annoncé ce vendredi que 14 personnes ont été mises en examen par le parquet de Lille dans l'enquête sur l'incendie de la mairie de Mons-en-Barœul (Nord).

Quatorze personnes ont été mises en examen pour l'incendie de la mairie de Mons-en-Barœul, dans l'agglomération lilloise, lors des violences en France en juin après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier, a annoncé vendredi le parquet de Lille.

Ces personnes ont été mises en examen les 13, 24 et 25 juillet notamment des chefs de "violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique", "participation avec arme à un attroupement" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime", a indiqué le parquet dans un communiqué. "Six ont été placées en détention provisoire", les huit autres "sont sous contrôle judiciaire", a ajouté cette source.

Des mises en examen d'abord annulées

Dans la nuit du 28 au 29 juin, la mairie de Mons-en-Baroeul, à l'intérieur de laquelle se trouvaient trois policiers municipaux, ainsi que des bâtiments municipaux alentours, avaient été attaqués et incendiés. Les investigations menées par la police judiciaire avaient conduit à l'interpellation de onze personnes, dont un mineur, entre les 1er et 3 juillet.

Neuf d'entre elles avaient été mises en examen une première fois début juillet, mais la justice avait annulé cette mesure pour une erreur de procédure. Le parquet avait dans la foulée redémarré la procédure.

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Deux personnes passées en comparution immédiate

En outre, deux individus ont comparu jeudi en comparution immédiate pour "provocation à commettre un délit" et "incitation à s'armer contre l'autorité de l'Etat", des faits commis via les réseaux sociaux.

L'un a été condamné à "douze mois d'emprisonnement, assorti d'un sursis probatoire de 24 mois avec exécution provisoire", a détaillé le parquet. Le second a sollicité un délai pour préparer sa défense et a été placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de sa comparution le 10 octobre à 14H.

MM avec AFP