RMC
Faits divers

Avignon: un homme d'une vingtaine d'années tué par balles près d'un point de deal

Un badge de la police sur une veste (illustration)

Un badge de la police sur une veste (illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Un jeune homme de 25 ans a été tué par balle la nuit dernière à Avignon. Elle marchait dans la rue quand elle a été prise pour cible par des individus en voiture. Il a été atteint par balles à deux reprises.

Un homme d'une vingtaine d'années a été tué par balles dans la nuit de lundi à mardi près d'un point de vente de stupéfiants dans un quartier du sud d'Avignon, ont indiqué des sources policière et judiciaire.

La victime marchait dans la rue lorsqu'elle a été prise pour cible, vers 23h30, par un ou des tireurs à bord d'un véhicule dans le quartier de la Croix des oiseaux, selon ces sources. Touché à deux reprises et présentant "deux plaies saignantes", selon un communiqué de la procureure d'Avignon Florence Galtier, l'homme est décédé sur place peu après minuit. Il est âgé de 25 ans selon le journal La Provence.

Une voiture pouvant correspondre à celle du ou des auteurs des tirs a été retrouvée incendiée dans une commune à proximité, a indiqué une source policière.

La piste d'un narchomicide privilégiée

Les faits se sont produits près d'un point de deal, a précisé le parquet d'Avignon, les enquêteurs privilégiant pour l'heure la piste d'un narchomicide.

Le parquet a saisi "le service interdépartemental de la police judiciaire d'Avignon d'une enquête de flagrance du chef d'homicide volontaire en bande organisée", ajoute le communiqué de la procureure de la République.

Ce nouvel homicide, qui serait donc lié au trafic de stupéfiants, intervient au deuxième jour du procès du meurtre d'Eric Masson, un policier abattu en plein jour sur un point de deal du centre historique d'Avignon en mai 2021.

Le Vaucluse, département gangrené par la pauvreté, a enregistré en 2023 deux fois plus de narchomicides - au nombre de six - que l'année précédente. Même si ce chiffre reste loin de la cinquantaine de morts sur fond de trafic de stupéfiants recensés à Marseille, épicentre régional de ce fléau, il témoigne des mêmes logiques de "guerres de territoires", selon Florence Galtier.

La rédaction avec AFP