Disparition d'Agathe: "Il faut parler au présent", confie l'une de ses collègues

Une information judiciaire pour enlèvement et séquestration a été ouverte lundi 14 avril, quatre jours après la disparition d'Agathe Hilairet, joggeuse de 28 ans. La jeune femme n'a pas donné de nouvelles depuis son départ de Vivonne, près de Poitiers (Vienne).
Chez les proches comme chez les collègues d'Agathe Hilairet, secrétaire d'accueil dans une association, l'inquiétude ne cesse de monter. La plupart d'entre eux restent muets depuis cinq jours mais pour certains, "parler des ressentis, ça fait du bien".
"J'espère qu'elle fera encore partie de notre quotidien", espère Adeline, sa collègue de travail
Adeline, qui travaille avec la jeune femme, a accepté de témoigner au micro de RMC. "Forcément en tant que collègue on pense à elle, à sa famille, à ses amis. Ça m’a fait un choc, c’est quand même quelqu’un qu’on voit au quotidien", explique-t-elle, la voix tremblante, avant d'ajouter: "Même si Agathe n’était pas très extravertie, liante, ça fait quand même très étrange. Elle faisait partie et j’espère qu’elle fera encore partie de notre quotidien, il faut parler au présent."
Elle explique qu'elle garde espoir qu'Agathe soit retrouvée en bonne santé. "C’est un contre-la-montre. Je me dis que plus les jours passent et ça fait de plus en plus peur quant à l’issue", souligne-t-elle avant de mettre fin à la discussion.
Renforcement des moyens de l'enquête judiciaire
Ce mardi, les recherches vont se poursuivre avec, au total, une centaine de gendarmes accompagnés de chiens. Le périmètre exploré se trouve toujours à trois kilomètres autour de Vivonne.
L'enquête ouverte pour disparition inquiétante s'est transformée en information judiciaire contre X, lundi. Ce changement du cadre de la procédure permet de "renforcer les moyens de l'enquête judiciaire", a précisé le procureur de la République de Poitiers.