Il harcelait sa voisine de train depuis deux ans: un père de famille condamné à 18 mois de prison

Au départ, c’est le genre de relation qui se crée parfois dans les transports, entre usagers qui voyagent tous les jours ensemble. C’était donc le cas sur la ligne entre Compiègne et Paris.
Dans le train de 7h01, tous les matins, un père de famille, cadre dans une grande entreprise, discute avec la même passagère qui travaille elle aussi à Paris. Il lui raconte sa vie, sa famille, ses problèmes… et parle souvent de sexualité. Son interlocutrice, qui est mariée, a beau lui dire qu’elle n’est pas intéressée, il insiste… et bien au-delà des trajets en train.
Cinq signalements au commissariat et une plainte
Pour la Saint-Valentin, il envoie chez elle des boucles d’oreilles en or et un ballon en forme de cœur. A son bureau, il fait livrer des fleurs et des chocolats, il tente de s’inscrire dans son club de sport. Sur internet aussi, il crée différents comptes Instagram pour la contacter.
Une pression incessante, pendant deux ans. La victime a beau changer de numéro de téléphone, changer ses habitudes, prendre un train plus tôt, son harceleur n’est jamais bien loin.
Alors après cinq signalements au commissariat et une plainte, d’après Le Parisien, l’affaire s’est terminée au tribunal correctionnel. Le père de famille a été condamné à 18 mois de prison dont six mois ferme sous bracelet électronique. Il a désormais interdiction de recontacter sa victime ou encore de se rendre dans les gares entre Compiègne et Paris.