Mort de Kamilya, 7 ans, fauchée par un motard: "C'est dur d'accepter qu'on ne la verra plus"

Journée d’hommages ce dimanche à Vallauris, près de Cannes, dans le quartier où la petite Kamilya, 7 ans, a été mortellement percutée par un jeune à moto alors qu’elle traversait un passage piéton. Elle est décédée ce dimanche des suites de ses blessures.
Un hommage a eu lieu dimanche en fin d’après-midi à 18h, dans la résidence où vivait la petite fille et sa famille. Son père et sa mère étaient présents. Le suspect, lui, a été mis en examen pour blessures involontaires et placé sous contrôle judiciaire. Le parquet de Grasse a fait appel de cette décision et demande le placement en détention provisoire.
Sur place, amis, proches, voisins sont venus soutenir la famille. Une centaine de personnes se rassemblent, le visage défait. Le père de Kamilya finit par prendre la parole, sa voix est presque un murmure. Il commence par des remerciements, pour ceux qui le soutiennent, pour les médecins qui ont tenté de sauver sa fille. “On m’a dit qu’elle n’a pas souffert, c’est le plus important”, assure-t-il avant de demander à l’assemblée de ne pas “montrer de tristesse”, comme sa fille, qui n’a pas pleuré jusque dans la mort.
Familles et voisins présents
Mais le courage du père est dur à imiter. Laura était animatrice dans la classe de Kamilya, elle en parle les yeux rouges.
“Elle devait faire sa rentrée donc ça va être difficile de ne pas la voir à la rentrée, de ne pas la voir avec ses copains dans la cour ou autre. C’est dur d’accepter qu’on ne la verra plus”, indique-t-elle.
Stéphanie, elle, ne connaît pas la famille, mais cette gérante d’une école de conduite voulait rendre hommage à la petite fille morte sur la route. Ce drame lui rappelle le sien. “Quelqu’un de ma famille est mort sur la route tué par un chauffard. Il a percuté mon neveu de 16 ans de pleine face. Donc je peux comprendre la douleur du papa et de la maman aujourd’hui”, confie-t-elle.
Stéphanie va saluer le père de Kamilya. Il reçoit les condoléances jusqu’à la dernière personne. Sa femme est déjà rentrée chez eux. Elle n’a pas pu retenir ses larmes.