RMC
Faits divers

"On m'a appelée par un faux nom, mais ce que j'ai dit était vrai": Alexandra Rosenfeld accuse Jean Imbert de violences conjugales

Alexandra Rosenfeld le 22 avril 2016

Alexandra Rosenfeld le 22 avril 2016 - THOMAS SAMSON - AFP

L'ancienne Miss France accuse son ex-compagnon Jean Imbert de violences dans un post publié sur les réseaux sociaux ce mardi 19 août. D'abord citée sous un alias lors d'une enquête médiatique à charge contre le chef star, Alexandra Rosenfeld prend la parole et confirme son identité.

Plusieurs mois après une enquête publiée par le magazine ELLE, citant quatre anciennes compagnes du chef Jean Imbert, l'accusant de violences physiques et psychologiques, de nouvelles prises de parole apparaissent.

Cette fois, c'est l'ex-Miss France Alexandra Rosenfeld, en couple avec Jean Imbert en 2013, qui dénonce des faits de violence physique. Or, son témoignage était déjà connu, mais cité par ELLE sous un alias, celui d'Éléonore.

Ce mardi 19 août, cette dernière confirme son indentité et étaye ses accusations de preuves en affirmant avoir subi des violences physiques, à travers un post sur son compte Instagram.

En avril dernier, quatre ex-compagnes du gagnant de l'émission Top Chef en 2012, ont toutes témoignées contre ce dernier, citant des faits de violences conjugales, physiques et psychologiques.

"Il contrôlait les personnes avec qui je sortais, à quelle heure je rentrais", pouvait-on lire au travers de l'enquête.

Une quatrième confirmait un comportement "excessif" dans leur relation. Parmi elle, Éléonore, en réalité Alexandra Rosenfeld, victime d'un coup de tête qui lui a fracturé le nez.

"Je parle parce que j'ai mis du temps à guérir"

Accompagnant le bilan médical confirmant le "traumastisme par choc" du nez, suivant sa prise en charge d'un long texte, Alexandra Rosenfeld écrit "On m'a appelée Éléonore dans l'enquête du ELLE, NDLR]. C'était un faux nom, mais ce que j'ai dit était vrai. Sa défense autour de ce nez fracturé a été de se dire 'qu'il se défendait'. Ce qu'il a répondu est faux. Et les personnes présentes ce jour-là le savent".

Au fil de son témoignage, celle qui est désormais autrice revient sur son ancienne relation. "Ce que j'ai vécu, c'était de la violence. Mais si je ne l'avais pas nommée comme ça", écrit-elle.

Évoquant l'historique commun avec les anciennes compagnes de Jean Imbert qui l'accusent de violences conjugales et leur prise de parole supposément tardive, Alexandra Rosenfeld s'explique: "Ce qui nous a abîmées, ne se voit pas. Alors comment le juger... Pourquoi elles parlent maintenant? Pourquoi sont-elles restées? Elle veut se faire remarquer? À ça, je réponds: je parle maintenant, parce que j'ai mis du temps à guérir. Je suis restée, parce que j'étais sous emprise. Et je ne cherche rien à gagner - juste la paix d'être en accord avec moi-même".

Et d'ajouter qu'elle n'a entrepris aucune plainte ni procès ne sont contre Jean Imbert.

Lilian Pouyaud