Près de 800 alertes à la bombe dans des établissements scolaires depuis septembre

Dans un lycée parisien, en mai 2022. (photo d'illustration) - Thomas SAMSON / AFP
"Depuis le mois de septembre, ce sont 996 fausses alertes à la bombe que nous recensons dans notre pays. Sur ces 996 alertes à la bombe, ce sont 788 dans le seul endroit de nos établissements scolaires", a souligné Prisca Thévenot lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Saluant "la mobilisation de tous", la secrétaire d'État à la Jeunesse a rappelé aussi que "les fausses alertes à la bombe mobilisent inutilement nos forces de sécurité" et que ceux qui en sont coupables encourent une sanction pénale qui peut aller jusqu'à "30.000 euros d'amende et deux ans d'emprisonnement".
"Depuis le mois de septembre, 54 personnes ont été interpellées, dont 30 sur le dernier mois", a-t-elle ajouté.
Multiplication du phénomène depuis l'attentat d'Arras
Les alertes à la bombe se sont multipliées, depuis l'attaque jihadiste qui a coûté la vie à l'enseignant Dominique Bernard à Arras le 13 octobre, dans les grands monuments, les aéroports ou les établissements scolaires, perturbant les cours.
Le ministre de l'Éducation Gabriel Attal avait indiqué le 19 octobre que 299 fausses alertes à la bombe adressées à des établissements scolaires avaient été répertoriées depuis la rentrée.