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Faits divers

Tags néonazis et agression du fils d'un élu à Viroflay: 12 mois avec sursis pour un jeune fiché S

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Un jeune de 18 ans fiché S a été condamné à 12 mois de prison avec sursis après la découverte de tags néonazis sur plusieurs maisons de Viroflay et l'agression du fils d'un élu venu s'interposer.

Selon nos informations, un jeune de 18 ans fiché S a été condamné à de la prison avec sursis après la découverte de tags néonazis sur les murs de plusieurs maisons de Viroflay (Yvelines) et l'agression du fils de l'adjoint au maire en charge de la sécurité.

Déféré après plus de 24h de garde-à-vue, le jeune a été jugé mercredi en comparution immédiate au tribunal de Versailles et condamné à 12 mois de prison avec sursis sans mandat de dépôt: il a donc pu quitter le tribunal judiciaire libre, sous contrôle judiciaire.

L'autre suspecte, une jeune fille de 16 ans, la sœur d'un militant néonazi très célèbre dans les mouvements parisiens, a été laissée libre sous contrôle judiciaire dans l'attente de son jugement, prévu en mars prochain, devant le tribunal judiciaire de Nanterre.

Fiché S

Lundi soir, à Viroflay, ils ont tagué des messages et des symboles nazis sur plusieurs maisons. "Heil Hitler", "white power", "nazi et fier" en lettres capitales, accompagnées de croix gammées ont été découverts sur des murs de la commune des Yvelines. Ils ont ensuite frappé le fils de l'adjoint au maire en charge de la de Viroflay qui passait par là, et avait tenté de s'interposer.

Le laissant au sol, ils avaient finalement été arrêtés 500 mètres plus loin, puis placés en garde-à-vue. Le premier suspect, un lycéen âgé de 18 ans est fiché S pour son appartenance à la mouvance d'ultra droite. La seconde est une jeune fille de 16 ans, étudiante, sœur d'une figure de l'ultra droite parisienne.

D'autres dégradations commises auparavant?

Des objets et affiches retrouvés chez eux en perquisition attestent de leur appartenance à la mouvance d'extrême droite. Face aux policiers mardi, tous les deux ont reconnu les faits. Le jeune homme a toutefois minimisé son implication, notamment quant aux violences subies par le fils de l'élu.

Avec ces tags ils n'en étaient pas à leur coup d'essai, selon les enquêteurs : pendant la garde-à-vue, ils ont fait le lien avec au moins trois autres dégradations commises fin 2023 et début 2024. Face à ces allégations, tous deux ont préféré garder le silence.

Lucile Pascanet