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Fête sauvage pendant le confinement à Lyon: que risquent les deux organisateurs présumés?

Les deux frères soupçonnés d'être à l'origine du rassemblement festif sur les quais de Saône encourent une peine d'un an de prison et de 15.000 euros d'amende.

Des enceintes connectées, un rendez-vous donné à 17h sur les réseaux sociaux pour un apéro sonore sur le quai de la pêcherie. Les deux frères de 22 et 26 ans qui sont jugés ce mardi pour un rassemblement interdit en pleine confinement sur les quais de Saône à Lyon, pensaient n'avoir prévenu qu'une dizaine de personnes.

Mais le compte Instagram de leur association culturelle compte ce jour-là 900 followers. Alors très vite ce 30 mars, la foule se rassemble, danse, boit de l'alcool, 300 personnes en grande majorité sans masques ni respect des distances sanitaires. Au bord de l'eau, la police décide de ne pas intervenir pour ne pas créer un mouvement de panique.

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Un an de prison et 15.000 euros d'amende encourus

Les deux organisateurs, originaires de Normandie, se rendront d'eux-mêmes à la police 3 jours plus tard:

"Leur volonté c'est de s'expliquer, assurer qu'il n'y avait pas de volonté délibérée de faire un pied de nez aux autorités. Ils ont été tout simplement dépassés par les gens qui se sont agglomérés autour d'eux cette après-midi-là", assure Thomas Fourrey leur avocat.

Les deux frères encourent une peine d'un an de prison et de 15.000 euros d'amende.

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Gwenaël Windrestin (avec Guillaume Dussourt)