"La haine anti-flic n’a plus de limites": des policiers rassemblés à Lyon après le passage à tabac de l'un des leurs

Enquête ouverte, après l'agression dans la nuit de samedi à dimanche d'un policier à Lyon. Roué de coups, "en raison de ses fonctions" a précisé le parquet. L'agression a eu lieu devant le domicile du policier, alors qu'il n'était pas en service et rentrait chez lui avec sa compagne.
L'enquête a été confiée à la direction départementale de la sécurité publique du Rhône, pour "violences volontaires en réunion et avec arme commises sur une personne dépositaire de l'autorité publique et son conjoint en raison de ses fonctions".
Ils étaient une centaine devant le Tribunal de grande instance de Lyon pour montrer leur soutien à Alex, leur collègue agressé. Parmi eux, Alain Barberis, secrétaire départemental d’Alliance police.
“On s’aperçoit que cette haine anti-flic, elle n’a plus de limites. Donc lui le personnel, les forces de l’ordre sont choqués”, affirme-t-il.
Toujours plus de violences
L'agression s'est déroulée samedi soir dans des circonstances encore floues. Le policier en civil rentrait chez lui avec sa compagne lorsqu'il a été passé à tabac devant son domicile. David, policier, est encore sous le coup de l'émotion.
“Là on est sur un rassemblement pour un collègue qui s’est fait lyncher, il n’y a pas d’autre mot. Ils étaient à douze sur lui. C’est ce que j’appelle de la violence à son paroxysme”, indique-t-il.
Thomas travaille lui aussi en police secours de nuit dans l'agglomération lyonnaise, comme son collègue agressé. Il témoigne d'une violence quotidienne. “C’est toutes les nuits, parfois plusieurs fois par nuit. Ca va du simple tapage, parfois jusqu'aux accidents de la route, les agressions, les violences…”, énumère-t-il.
Tous attendent désormais des actes fort de la part du gouvernement.