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Police-Justice

Le maire de Toulouse pris a partie dans la rue par des soutiens des Soulèvements de la Terre

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Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, et une partie de son équipe, ont été la cible de jets de projectiles et de menaces mercredi soir alors qu'il déambulait dans les rues de la ville à l'occasion de la fête de la Musique. Selon les premiers éléments, ils ont été pris à partie par des personnes qui manifestaient contre la dissolution du collectif écologiste, "Les soulèvements de la Terre".

Le maire LR de Toulouse Jean-Luc Moudenc a été violemment pris à parti mercredi soir alors qu'il célébrait la fête de la musique. L'élu et son équipe qui déambulaient dans les rues de la ville rose, ont fait face à des violences, des insultes et des jets de projectiles par des militants qui manifestaient contre la dissolution plus tôt dans la journée du collectif Les soulèvements de la Terre.

"Une meute organisée de l'ultra gauche m'a violemment pris à partie", a assuré l'élu sur Twitter, évoquant un affrontement physique et remerciant les forces de l'ordre pour leur intervention "alors que la situation empirait".

Un mouvement "violent et illégitime"

Selon La Dépêche, plusieurs personnes ont été interpellées dans la foulée mais pas le principal suspect, activement recherché pour jets de projectiles en direction du maire Jean-Luc Moudenc et de son équipe.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a apporté son soutien au maire de Toulouse, ajoutant que la violence ne pouvait être acceptée en République.

Mercredi, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran avait annoncé la dissolution du Collectif les Soulèvements de la Terre: "Ce groupe n'est pas dissous pour des idées (...), ce qui est visé, c'est la forme et les modalités d'action. Le recours à la violence n'est pas légitime en état de droit et c'est bien cela qui est sanctionné", avait alors expliqué l'ancien ministre de la Santé.

Une dissolution que Jean-Luc Moudenc n'a pas manqué de saluer après son agression, évoquant un mouvement "violent et illégitime".

G.D.