"Plus de contrôles car plus de fréquentation dans les rues": les forces de l’ordre renforcent leur présence
Le ministère de l'Intérieur l'a rappelé ce week-end et le Premier ministre Jean Castex l'avait également expliqué jeudi dernier: face au confinement, la pédagogie, c'est terminé, place aux verbalisations et à la multiplication des contrôles. 117.000 PV ont déjà été dressés pour ce deuxième confinement, précise Gérald Darmanin.
Même un dimanche pluvieux de novembre, ils sont sur le terrain. Ce sont les joggeurs qui sont dans le viseur dans ce parc parisien. Et rapidement, “vous n’avez pas mis d’heure donc on va vous verbaliser madame. Si vous ne mettez pas d'heure, on peut penser que vous sortez toute la journée”, expliquent-ils.
Une dizaine de policiers déployés dimanche et 8 verbalisations en l'espace d'une grosse heure. Alexandra est major au commissariat du 8e arrondissement de Paris. “Ce qui est différent, c’est que le confinement est plus souple. Donc on a plus de contrôles parce qu’on a plus de fréquentations dans les rues”, indique-t-elle.
Multiplications des contrôles en ville
Et à Paris, comme partout ailleurs, cette fois-ci les contrôles piétons sont bien plus nombreux. À Marseille, le préfet de police Emmanuel Barbe fait un premier bilan.
“Il y a moins de contraventions pour non-port du masque et on a entre 10% et 15% personnes qui ne respectent pas les règles du confinement”, détaille-t-il.
La pédagogie, c'est donc terminée, demande du ministre de l'Intérieur, et il faut s'attendre à de plus en plus de contrôle explique Emmanuel Barbe. “On veut montrer à tous ceux qui respectent le confinement que des contrôles sont là pour ceux qui ne jouent pas le jeu”, appuie-t-il.
Et contrairement au premier confinement, les contrôles ne se font donc pas que sur des axes routiers, aux feux, aux péages, mais bien dans tous les secteurs notamment dans les grandes villes.