"Je suis le premier embêté par cette histoire": l'improbable erreur d'un gendarme secoue le procès Jubillar

Au procès de Cédric Jubillar, un gendarme est venu plaider "une erreur" mardi après les accusations de "falsifications" dénoncées la veille par les avocats de l'accusé. La défense assurait que le téléphone de l'amant de l'infirmière avait borné près du domicile du couple Jubillar le soir de la disparition de Delphine fin 2020 à Cagnac-les-Mines, sans que cela soit pris en compte.
Mais le major de gendarmerie chargé de la téléphonie a reconnu s'être trompé. “A aucun moment”, l'amant de Delphine Jubillar ne s'est retrouvé "sous les relais de Cagnac-les-Mines", affirme le gendarme.
La défense crie à l'amateurisme
En tenue, à la barre, le major Lois a plaidé “une erreur”. “Une erreur dans les copier-collers, qui a fait que l’amant a figuré dans cette liste alors qu’il n’aurait pas dû y être”, assure-t-il. Et l’ancien gendarme de la section de recherche de Toulouse a ajouté: “J’en suis bien conscient, je suis le premier embêté par cette histoire”.
Les avocats de Cédric Jubillar qui avaient parlé lundi de “scandale” et “de procédure falsifiée “, n’ont pas été convaincus par les explications fournies par le gendarme, estimant même que les enquêteurs avaient fait preuve d’amateurisme. Pour l’un des avocats de la partie civile, les accusations de ses confrères ont fait “pschitt”, tout simplement.