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Procès des attentats de Trèbes et Carcassonne: qui sont les sept personnes accusées?

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Le procès des attentats de Trèbes et Carcassonne, en mars 2018, s'ouvre ce lundi matin à la cour d'assises spéciale de Paris. Le terroriste Radouane Lakdim a tué quatre personnes, dont le gendarme Arnaud Beltrame, avant d'être abattu par le GIGN. Pendant un mois, ce sont sept personnes de son entourage qui vont être jugées.

Six ans après, le procès des attaques terroristes de Trèbes et Carcassonne s'ouvre ce lundi matin devant la Cour d'assises spéciales de Paris. Quand personnes avaient perdu la vie, tuées par le terroriste Radouane Lakdim, le 23 mars 2018.

Il avait fini par se retrancher dans un Super U, avant d'être tué dans l'assaut du Raid, avec son otage, le colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, qui avait pris la place d'une hôtesse d'accueil pour la sauver.

Six hommes et une femme âgés de 24 à 35 ans comparaissent devant la cour d'assises spéciale de Paris, notamment pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", punie d'un maximum de 30 ans de réclusion criminelle. 90 personnes se sont constituées parties civiles dans ce procès, qui devrait durer un mois.

Dix ans de prison encourus

Ces sept accusés sont tous des proches de Radouane Lakdim. Six hommes et une femme, qui habitaient pour la plupart dans la cité Ozanam, à Carcassonne, où résidait aussi le terroriste de 25 ans, fiché S et fasciné par les armes. Cinq des accusés sont soupçonnés d'avoir soutenu, matériellement ou idéologiquement, à divers degrés, ce jeune homme qui se réclamait du groupe "Etat islamique".

Parmi eux, sa petite copine de l'époque, elle aussi radicalisée, ou encore son meilleur ami, qui l'a notamment accompagné pour acheter le couteau avec lequel le terroriste a tué Arnaud Beltrame. Tous les cinq nient avoir eu connaissance du projet d'attentats de Radouane Lakdim. Ils encourent au maximum dix ans de prison.

La justice reproche aux deux derniers accusés de ne pas avoir dénoncé le terroriste pour l'un et d'avoir détenu illégalement des armes chez lui pour le second. Ils encourent des peines plus légères.

Lucile Pascanet avec Guillaume Descours