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Police-Justice

Professeur tué à Dunkerque: l'épouse avoue en garde à vue

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L'épouse du professeur tué à Dunkerque a avoué l'homicide de son mari, selon l'AFP. Elle avait été placée en garde à vue ce mercredi.

L'épouse du professeur tué à Dunkerque, placée en garde à vue ce mercredi, a reconnu l'homicide selon l'AFP.

Conseillère municipale de Dunkerque, élue en 2020 sur la liste du maire Patrice Vergriete, désormais ministre chargé du Logement, et enseignante, comme le défunt, à l'Université du Littoral Côte d'Opale, elle avait d'abord décrit un cambriolage qui avait mal tourné.

Une enquête pour homicide volontaire avait été ouverte lundi, confiée à la police judiciaire. L'épouse, conseillère municipale de Dunkerque, élue en 2020 sur la liste du maire Patrice Vergriete, désormais ministre chargé du Logement, avait été placée en garde à vue mercredi, pour "confronter sa version des faits aux éléments recueillis dans l'enquête" avait précisé le parquet.

Plusieurs coups de couteau

Plusieurs éléments matériels suspects ont été retrouvés, a relevé une autre source proche du dossier jeudi. Il y avait notamment "une entaille sur sa main gauche qui correspondait à celle d'un gant retrouvé sur place" et "l'analyse des smartphones qui laissait supposer des tensions dans le couple", ainsi que "des incohérences dans le récit des faits".

Le quinquagénaire avait été retrouvé dans une chambre au premier étage du domicile conjugal à Rosendaël (Nord) en périphérie de Dunkerque, frappé de plusieurs coups de couteau. Deux couteaux ensanglantés, une paire de gants, une lampe torche et un ordinateur portable avaient été saisis à proximité du domicile, selon une source policière.

"Notre ville a été touchée cette nuit par un terrible drame qui a coûté la vie à un Dunkerquois. Je veux dire ma profonde émotion et mon choc", avait réagi lundi sur Facebook Patrice Vergriete, présentant ses "plus sincères condoléances" aux proches de la victime.

La rédaction avec AFP