Réforme des retraites: les services de renseignements redoutent des violences dans les cortèges

Les services de renseignements redoutent des violences dans les défilés contre la réforme des retraites organisés ce samedi et alertent sur une "montée de la radicalité" dans l'opposition à la réforme.

La quatrième journée de mobilisation nationale contre le projet de réforme des retraites est organisée ce samedi. Pour la première fois depuis le début du mouvement, c'est un jour de week-end qui a été choisi par l'intersyndicale pour organiser une journée de defilés. 240 actions sont prévues dans toute la France. A Paris, le cortège s’élancera de la place de la République à 13h pour rejoindre celle de la Nation, via le boulevard Voltaire.

Si, jusqu’à présent, les défilés se sont déroulés sans incidents graves; les services de renseignement craignent de possibles affrontements pour cette nouvelle journée, notamment dans plusieurs grandes villes.

Des craintes pour Lyon, Nantes, Rennes, Bordeaux...

A Lyon, par exemple, environ 200 activistes liés à la mouvance d’extrême-gauche pourraient perturber le cortège. Mêmes craintes à Nantes avec la présence envisagée d’environ 300 militants antifascistes. Des risques de dégradations et de violences envers les forces de l’ordre sont aussi redoutés à Rennes, Brest, Bordeaux ou Grenoble, de la part de gilets jaunes ultras ou de militants anticapitalistes.

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Globalement, les services de renseignement alertent sur une possible montée de la radicalité dans les cortèges des grandes villes, sachant que 6 à 800.000 manifestants sont attendues dans toute la France, dont 90 à 120.000 à Paris. Au total, 10.000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour encadrer ces défilés, dont 4.500 à Paris.

Guillaume Biet