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Sabotages de réseaux de fibre optique: le parquet de Paris annonce l'ouverture d'une enquête

"Des sabotages nocturnes" touchant les réseaux de fibres optiques de plusieurs opérateurs français, tels Free et SFR, ont été commis dans la nuit de dimanche à lundi dans six départements

"Des sabotages nocturnes" touchant les réseaux de fibres optiques de plusieurs opérateurs français, tels Free et SFR, ont été commis dans la nuit de dimanche à lundi dans six départements - DAMIEN MEYER © 2019 AFP

Le parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête, après le sabotages de réseaux de fibre optique dans la nuit de dimanche à lundi.

La Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) s'est saisie de l'enquête pour les "dégradations commises sur des dispositifs de relais de télécommunications" dans la nuit, a indiqué ce lundi 29 juillet 2024 la procureure de Paris.

L'enquête est ouverte pour détérioration de biens de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée et association de malfaiteurs, a précisé Laure Beccuau dans un communiqué.

Ces actes de malveillance ont touché les installations SFR et impacté des opérateurs comme Free. Ils n'ont fait l'objet d'aucune revendication à ce stade, selon une source proche du dossier. Paris, cœur des Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre), n'a pas été touché, selon une source policière.

Plusieurs parquets se sont dessaisis

"À ce stade, les parquets de Bar-le-Duc, de Béziers, de Compiègne et d'Aix-en-Provence se sont dessaisis au profit du parquet de Paris pour des dégradations de câbles de fibre optique constatées à Contrisson (Meuse), Capestan (Hérault), entre Catigny et Béhancourt (Oise), et entre Le Rove et l'Estaque (Bouches-du Rhône)", a précisé la procureure.

Les investigations ont été confiées à la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la police judiciaire et à la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN).

Ces actes sont survenus trois jours après les "sabotages" qui ont visé plusieurs lignes de trains à grande vitesse et ont également abouti à l'ouverture d'une enquête à la Junalco, quelques heures avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris.

RMC avec AFP