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Police-Justice

Violences sur Hedi: demande de huis clos rejetée pour l'audience du policier en détention

Que valent ces outils d'intelligence artificielle pour le droit?

Que valent ces outils d'intelligence artificielle pour le droit? - FRANCK FIFE / AFP

L'audition devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence pour statuer sur la demande de remise en liberté d'un policier accusé d'un tir de LBD dans la tête de Hedi, 22 ans, pendant les émeutes sera publique. En effet, la chambre d'instruction a refusé la demande de huis clos déposée par l'avocat du policier.

Le policier, qui conteste son placement en détention provisoire jeudi dans une affaire de violences policières lors des émeutes à Marseille, a demandé à ce que l'audience se déroule à huis clos, mais la chambre de l'instruction a rejeté cette demande.

L'audience qui a débuté peu après 08H30 devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence sera donc publique et se tient en présence de ce fonctionnaire de police soupçonné d'avoir grièvement blessé un jeune homme de 22 ans, Hedi, début juillet.

L'avocat du policier Pierre Gassend a formulé la demande à l'ouverture de l'audience au nom de la "sérénité des débats". Le procureur général s'en est remis à l'avis du président, soulignant néanmoins au passage le risque de diffusion au public "d'éléments inédits" de l'enquête face à la présence d'une vingtaine de journalistes dans la salle d'audience.

Le maintien en détention requis?

Le policier, crâne rasé, tatouages sur les bras, assiste à l'audience. La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône devra décider du maintien ou non en prison de ce policier de la brigade anticriminalité (BAC) de Marseille, suspecté d'être à l'origine d'un tir de LBD début juillet qui a notamment conduit à l'amputation d'une partie du crâne d'Hedi, 22 ans.

Selon le site d'actualités locales Marsactu qui ne cite pas de source, le parquet général va requérir le maintien en détention, ce que refuse de commenter ce dernier.

La rédaction avec AFP