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Après des semaines de frictions, les universités d'été de la gauche s'ouvrent ce jeudi

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Malgré le score réalisé par le Nouveau Front populaire aux dernières législatives, les universités d'été qui s'ouvrent ce jeudi, ce sera encore "chacun chez soi" cette année. Les écologistes à Tours, les Insoumis à Valence et les Communistes à Montpellier. Une rentrée en ordre dispersé et le malaise chez les militants de gauche.

Ouverture ce jeudi des universités d'été des écologistes à Tours et des insoumis à Valence dans la Drôme. Comme chaque année, c'est le grand rendez-vous politique de la rentrée pour les partis de gauche.

Des universités d'été de la gauche, qui s'ouvrent donc à quelques jours du début des négociations pour désigner le ou la Premier ministre. Dans ce contexte, le moral des électeurs de gauche n’est pas au beau fixe. Les dernières semaines de frictions au sein du Nouveau Front populaire ont laissé des traces.

Sur le marché du cours Julien à Marseille, Matthieu, paysan, déplore le manque d’entente des partis au sein du Nouveau Front populaire.

“Si on avait réussi à se mettre d’accord entre nous, on aurait pu faire quelque chose, mais c’est toujours des guerres d’ego en mode ‘oui, mais t’as fait ça, t’as pas fait ça…’ Finalement, ils se tirent dans les pattes pour rien”, déplore-t-il.

Un avis partagé par Ilyana et Guillaume, jeunes socialistes pour qui la menace de destitution lancée par Jean-Luc Mélenchon n’est pas la solution. “Ce qu’il faut faire, c’est discuter, négocier. Il faut servir les Françaises et les Français, mais y aller frontalement comme ça ce n’est pas ce qu’il faut faire”, assure-t-elle. “Aujourd’hui la réponse, pour moi, elle doit être parlementaire. On a la possibilité quand même de censurer le gouvernement et je pense que c’est l’option la plus fiable et la plus cohérente”, appuie Guillaume.

Des manifestations à prévoir en septembre?

Mais pour Malika, les désaccords entre les familles politiques font partie du jeu. “Bien sûr que c’est difficile de s’entendre. Maintenant, ils se sont entendus et c’est bien ça l’essentiel”, estime-t-elle.

Judith, apicultrice, est prête à faire entendre sa voix si Emmanuel Macron leur tourne le dos.

“Il ne supporte pas de ne plus avoir le pouvoir donc il fait comme si ça n’existait pas. On va le lui rappeler à la rentrée. Nous les électeurs de gauche, on sait qu’on va faire de la manif en septembre”, souffle-t-elle.

Tous sont unanimes Lucie Castets incarne le meilleur choix pour rassembler la gauche

Clémence Fournival avec Guillaume Descours