"Ça commence à bien faire les conneries": Xavier Bertrand exclut tout lien avec l'extrême-droite
Xavier Bertrand ne veut rien avoir à faire avec l'extrême-droite. Et il le fait savoir. Le président LR de la région Hauts-de-France s'est insurgé ce jeudi contre la "une" du magazine L'Incorrect montrant côte à côte et tout sourire, les présidents des sections jeunes des Républicains, de Reconquête et du Rassemblement national.
"Ça commence à bien faire les conneries", a-t-il lancé très remonté sur le plateau des "Grandes Gueules". "Si c'est une manipulation ou un montage, Guilhem Carayon, (le président des jeunes républicains, ndlr) doit dénoncer cette une", a appelé Xavier Bertrand.
"On ne peut pas avoir un jour une partie de LR qui donne le sentiment de s'aligner quasiment sur le gouvernement et avoir le lendemain une partie qui donne le sentiment de s'allier avec l'extrême-droite. Après on s'étonne qu'il n'y ait même pas 5% des électeurs qui nous suivent. Ils ont raison les électeurs, les LR n'habitent plus à l'adresse indiquée", a-t-il ajouté très remonté.

"Je me battrais contre la conception des extrêmes"
Xavier Bertrand a également promis de continuer à se battre dans sa région et au niveau national "pour qu'il n'y ait jamais d'alliance" avec l'extrême-droite: "On n'a pas la même conception de la politique de l'intérêt général, on ne dirige pas un pays en le fracturant", a-t-il taclé évoquant "leur incompétence" et la politique de l'extrême-droite "contre la culture" et "contre la santé"
"Je me battrais contre la conception des extrêmes", a ajouté le président de la région Hauts-de-France allant même jusqu'à préférer la stratégie de La France insoumise à celle du RN à l'Assemblée nationale: "On a entendu les élucubrations de LFI dans l'hémicycle mais vous n'avez jamais entendu Marine Le Pen proposer quoi que ce soit contre la réforme des retraites parce qu'elle n'a pas d'idées. Elle attend juste que ça aille de mal en pis pour pouvoir récupérer. On se souvient de ses deux prestations au débat présidentiel et les Français ont vu qu'elle n'était pas qualifiée pour gouverner".