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"Comme si on était tous des imbéciles": la tournée de "pédagogie" de François Bayrou irrite les Français

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Les Grandes Gueules s'en sont pris à François Bayrou après son interview ce mercredi sur RMC et BFMTV. Pour les GG, le Premier ministre est "anxiogène" et "mégalo", une manière peut-être de soigner sa sortie et revenir en homme providentiel pour l'élection présidentielle de 2027.

Ses oreilles doivent siffler. Après l'interview de François Bayrou ce mercredi sur RMC-BFMTV, les Grandes Gueules jugent durement l'un des potentiels derniers oraux du Premier ministre avant le vote de confiance prévu ce lundi 8 septembre:

"C'est la tournée d'adieu de François "Mick Jaeger" Bayrou et ce qui est terrible c’est sa condescendance", tacle Abel Boyi sur RMC Story. "Il fait le pédagogue, en bon catholique, il prend une position christique, il se sacrifie pour le bien de la France, c'est le seul qui a compris qu'il y avait une grosse dette comme si on était tous des imbéciles. Il s'enferme dans une communication dangereuse et anxiogène et vivement qu'il parte".

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"Bayrou parle beaucoup pour ne rien dire"

"Il n'apporte rien, je suis dévastée par la séquence", poursuit l'entrepreneure militante Flora Ghebali qui dans ces conditions trouve que le 8-septembre "est une date atrocement éloignée". "Le temps est très long avec François Bayrou parce qu'il parle beaucoup pour ne rien dire".

"Je ne comprends pas sa stratégie", ajoute l'avocat Charles Consigny. "Je pensais qu'en s'étant auto-nommé à Matignon il y serait pour réussir quelque chose et serait dans la consultation notamment des socialistes. Et finalement il ne se donne pas la possibilité d'essayer de réussir", estime-t-il.

Bayrou s'obstine... on n'en peut plus ? - 03/09
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Tout ça pour un retour en 2027?

"François Bayrou, mégalo comme il est, veut peut-être partir en héros pour revenir en 2027 en disant: 'regardez ils se sont cassé la figure alors que j'avais prévenu' et il pense qu'on va revenir vers lui", ajoute Abel Boyi estimant que le Premier ministre se voit en homme providentiel pour l'élection présidentielle à venir.

"Il s'y est pris comme un manche", abonde l'avocat Charles Consigny alors qu'il estime que François Bayrou "paraissait la bonne personne" après Michel Barnier. "Mais on a un problème de caractère. Il s'est mis en boule à Matignon et ne voyait plus personne et je crois que c'était un bordel là-bas", croit-il savoir.

G.D.