DIRECT. Vote de confiance: Bayrou "prêt" à discuter des jours fériés, "assume" de durcir l'AME
Matignon: "Mon devoir c'est de m'y préparer", lance Bardella
Jordan Bardella se retrouvera-t-il à Matignon la semaine. Il n'estime pas que c'est impossible: "Mon devoir c'est de m'y préparer", lance-t-il ace aux Grandes Gueules.
Bardella veut plus de fonctionnaires sur le terrain
Jordan Bardella estime qu'il y a "trop de fonctionnaires dans les bureaux et pas assez sur le terrain".
"On a besoin de soignants, de policiers, on a besoin de personnels dans la justice...", liste-t-il.
Bardella tente encore de rassurer les patrons
Jordan Bardella concède qu'il y a des inquiétudes dans le pays en matière économique. RMC révélait d'ailleurs hier qu'il a envoyé un message aux patrons pour tenter de les rassurer malgré la non-confiance assumée du RN au gouvernement Bayrou.
"Je leur ai adressé un courrier car je ne supporte pas ce chantage à l'irresponsabilité. (...) Je leur dit que le RN n'a pas la responsabilité du blocage du pays, et que si on veut une majorité stable et remettre le pays sur le chemin de la croissance il faut qu'il y ait une cohérence entre le vote des Français et la représentation de l'Assemblée nationale"
Bardella pas convaincu par la taxe Zucman
Jordan Bardella se dit pas convaincu par les prévisions d'économies que pourraient rapporter la taxe Zucman, qui consiste à taxer les très hauts patrimoines.
Bardella pas convaincu par le geste de Bayrou sur l'AME
"Tout ça est fait pour se moquer du monde": Jordan Bardella, face aux Grandes Gueules, estime que le geste de François Bayrou qui compte durcir les conditions d'accès à l'AME, ne suffit pas.
"Le macronisme c'est le socialisme en pire", tacle-t-il.
"C'est la tournée d'adieu, c'est anxiogène": les Grandes Gueules décryptent l'interview de Bayrou
Les Grandes Gueules jugent durement la dernière interview de François Bayrou ce mercredi sur RMC-BFMTV: "C'est la tournée d'adieu de François "Mick Jaeger" Bayrou. Ce qui est terrible c’est sa condescendance", tacle Abel Boyi.
"Il s'y est pris comme un manche", abonde l'avocat Charles Consigny.
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Assaillant de Marseille: "Il fallait le renvoyer" malgré son titre de séjour juge Bayrou
Après l'attaque au couteau de Marseille mardi, le Premier ministre François Bayrou estime qu'il aurait fallu renvoyer l'assaillant, un Tunisien pourtant en situation régulière: "Il fallait le renvoyer, la justice peut suspendre une carte de séjour"
"Cet individu menaçait sa famille, sa femme avait peur qu'il la tue. Des gens atteints de troubles psychiatriques il y en a beaucoup, c'est important de le mesurer et quand ils se livrent à des exactions il faut les renvoyer".
"C'est un état de droit, protecteur pour un grand nombre de Français. Mais quelqu'un qui ne respecte pas la loi et qui est dangereux pour ses semblables n'a pas sa place en France, encore faut-il que son pays l'accepte", a-t-il ajouté.
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Une dissolution "est un risque" et n'apporterait "pas de clarté", juge Bayrou
En l'absence de majorité lors du vote de confiance, François Bayrou estime qu'une dissolution dans la foulée serait "un risque" et n'apporterait pas "plus de clarté".
"Comme citoyens français avant nous envie de nous enfoncer dans le chaos?", interroge le Premier ministre.
"Faure se voit Premier ministre mais avec quelle majorité?", tacle Bayrou
Alors qu'il croit toujours au soutien du PS avant le vote de censure malgré les ambitions affichées du patron socialiste Olivier Faure, François Bayrou s'interroge:
"Olivier Faure se voit déjà Premier ministre mais avec quelle majorité?", tacle le Premier ministre: "Olivier Faure veut constituer un gouvernement sans LFI. Il veut abattre le gouvernement soutenu par le bloc central, de LR jusqu'au centre-gauche. Est-ce le bon moyen de trouver une majorité?", interroge-t-il.
"Je ne suis pas sûr que ça marche, il y a un minimum de logique dans la vie et cette démarche me paraît risquée, pas cohérente et pas logique", ajoute François Bayrou.
Vote de confiance: Bayrou croit encore au soutien des socialistes
Le Premier ministre François Bayrou estime qu'il est encore possible d'obtenir le soutien des députés socialistes avant le vote de confiance:
"C'est possible, cela dépend d'eux et du contact qu'ils ont avec les Français. Mais je sais que toutes les forces politiques, face à la situation, diraient qu'on se met d'accord sur le constat et qu'on va négocier après", estime le chef du gouvernement.
Réduire l'AME: "Une mesure de bon sens"
François Bayrou assume que l'Aide médicale d'état soit modifiée par décret. "Du bon sens", selon lui, citant le remboursement des prothèses auditives et des lunettes dans ce dispositif.
Cure thermale, chirurgie contre l'obésité... Le gouvernement a en effet selon les informations de BFM, poussé pour durcir l'accès à l'aide médicale d'État. Un gage au RN?
"Les députés sont tous égaux en dignité et en responsabilité", assure François Bayrou.
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Jours fériés: la réponse de François Bayrou
Sur les jours fériés Bayrou reste ouvert et "prêt" à la négociation si des économies d'ordre équivalent parviennent à être "trouvées".
Bayrou: "Les Français veulent de la stabilité"
"Les Français veulent de la stabilité. Ce vote est un vote de constat sur la situation du pays, est-elle grave et urgente? Si vous connaissez quelqu'un d'averti qui pense que ça n'est pas le cas..."
"Une manière désobligeante de présenter les choses": Bayrou s'agace avant le vote de confiance
Interrogé sur RMC et BFMTV sur la situation politique dans laquelle il se trouve avant un vote de confiance ce lundi, le Premier ministre François Bayrou s'est agacé évoquant "une manière désobligeante de présenter les choses".
"Vous faites des commentaires de dessins animés", a-t-il lancé remonté à Apolline de Malherbe, estimant qu'elle était "prise dans le jeu de l'appareil politique".
Bayrou: "Je ne suis pas défaitiste"
Bayrou songe-t-il à la fin de son gouvernement? "Cette formulation est absolument le contraire de ce que je suis. Chacun a ses qualité et défauts, le défaut que je n'ai pas c'est d'être défaitiste", répond-t-il.
DIRECT RADIO - Le live RMC
François Bayrou et Jordan Bardella sont invités de RMC ce mercredi:
> Pour écouter leurs interviews, retrouvez le direct radio RMC en cliquant ici
EXCLU RMC - Le courrier de Jordan Bardella aux chefs d’entreprise
Dans une lettre adressée “aux chefs d’entreprise de France”, que RMC s’est procurée, Jordan Bardella prend la plume pour expliquer les raisons pour lesquelles son parti n’accordera pas la confiance à François Bayrou lundi 8 septembre.
Un courrier de deux pages, dans lequel le président du Rassemblement national écrit d’abord que “nul gouvernement ne saurait convaincre lorsqu’il a creusé la dette publique et aggravé le déficit commercial dans des proportions inégalées depuis plus d’un demi-siècle”.
Toutes nos informations sur le courrier de Jordan Bardella aux patrons à retrouver ici
"Il n'y aura pas d'autre solution que la dissolution", pour Nicolas Sarkozy
L'ex-président Nicolas Sarkozy plaide pour une dissolution de l'Assemblée nationale comme unique "solution" à la crise politique actuelle, sans appeler les LR à voter la confiance à François Bayrou contrairement au patron du parti Bruno Retailleau, dans un entretien au Figaro mis en ligne mardi.
"J'ai eu l'occasion de le dire au président de la République cet été : je suis persuadé qu'il n'y aura pas d'autre solution que la dissolution", affirme l'ancien président, qui qualifie la décision de François Bayrou de demander la confiance à l'Assemblée de "suicide politique".
François Bayrou a entamé des consultations, a priori vaines
François Bayrou a repris hier matin ses rencontres avec les partis politiques pour tenter d'arracher la confiance lundi. Place publique de Raphaël Glucksmann puis le Rassemblement national ont été reçus mais "le miracle n'a pas eu lieu", a résumé le patron du parti à la flamme Jordan Bardella, rendant la chute du gouvernement quasi-inéluctable.
La gauche et l'extrême droite, voire certains LR, rejettent en bloc le plan budgétaire qui prévoit un effort de 44 milliards d'euros en 2026, alors que le taux d'intérêt de la dette française à 30 ans a dépassé 4,5%, une première depuis 2011.
Emmanuel Macron a réuni les chefs du camp gouvernemental hier
Le président Emmanuel Macron a réuni les chefs de la coalition gouvernementale pour les enjoindre de "travailler avec les socialistes", à six jours du vote de confiance au Parlement qui semble perdu d'avance pour François Bayrou.
Lors d'un déjeuner à l'Elysée, le chef de l'Etat a réuni le Premier ministre, Gabriel Attal (Renaissance), Edouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains), soit les chefs des partis qui soutiennent le gouvernement.
Tous les participants du bloc central se sont prononcés "contre la dissolution" si le gouvernement venait à tomber lundi prochain à l'issue du vote de confiance.
Vote de confiance: François Bayrou invité exceptionnel de RMC
Bienvenue sur notre direct.
Le Premier ministre François Bayrou va répondre aux questions d'Apolline de Malherbe dans le "Face à Face" ce mercredi à 8h20 sur RMC et BFMTV.
Le Président du Rassemblement national, Jordan Bardella, sera ensuite l'invité des Grandes Gueules à 11h.
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