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Dérapage budgétaire: Charles de Courson confirme l'audition d'Alexis Kohler par la commission

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Alexis Kohler, le secrétaire général de l'Elysée, très proche d'Emmanuel Macron, va être convoqué devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le dérapage budgétaires, confirme Charles de Courson (Liot) sur RMC.

Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler est sommé de s'expliquer. Ce très proche d'Emmanuel Macron est convoqué devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale dans le cadre des investigations des députés sur le dérapage des comptes publics.

Si la convocation d'Alexis Kohler était pressentie, elle est désormais confirmée. "Alexis Kohler, le secrétaire général de l'Elysée, sera convoqué", certifie ce mercredi sur RMC et RMC Story Charles de Courson, le député Liot de la Marne et rapporteur général du budget.

"Il faut auditionner les hauts fonctionnaires. Un chef ne dit jamais que c’est la faute de ses collaborateurs. Nous ne pouvons pas auditionner le président de la République, mais nous pouvons auditionner le secrétaire général de l’Elysée ou d’autres collaborateurs", précise l'élu.

Les précédents gouvernements ont-ils caché la vérité?

Après le Sénat, les ministres et proches d'Emmanuel Macron sont convoqués devant l'Assemblée nationale pour s'expliquer sur les causes du dérapage budgétaire et la hausse du déficit public en 2024, passé d'une prévision de 4,4% à 6,1% finalement attendu.

Dans les premières conclusions d'une mission d'information sur le sujet, les sénateurs Jean-François Husson (LR) et Claude Raynal accusent l'ancien ministre de l'Economie Bruno Le Maire et les anciens Premier ministre Gabriel Attal et Elisabeth Borne d'avoir été au courant du dérapage dès décembre 2023 et d'avoir tardé à agir.

Pour Charles de Courson, ils auraient dû "tout de suite dire la vérité à l’opinion publique, or ils ont nié", obligeant le gouvernement actuel à multiplier les demandes d'efforts aux Français. Des efforts qui auraient pu être évités si des décisions avaient été prises en amont. "La majorité présidentielle de l’époque était déjà en difficulté, ça ne faisait que l’aggraver", juge le député Liot.

G.D.