DIRECT. Premier ministre: Emmanuel Macron rentre à Paris, un Premier ministre vendredi matin

Enfin le nom du Premier ministre?
Merci à toutes et tous d'avoir suivi ce live.
Le nouveau Premier ministre doit être annoncé ce vendredi matin, suivez toutes les infos en direct avec RMC.
Le Premier ministre sera nommé vendredi matin
Le nouveau Premier ministre sera nommé vendredi matin par Emmanuel Macron, a annoncé jeudi soir l'Elysée. "Le communiqué de nomination du Premier ministre sera publié demain (vendredi) matin", a dit l'entourage du président, alors que ce dernier venait d'atterrir près de Paris, de retour d'une visite en Pologne. Emmanuel Macron avait initialement promis de nommer le chef du gouvernement jeudi au plus tard.
Assemblée: la loi spéciale adoptée en commission, avec une indexation de l'impôt sur le revenu
Le projet de loi spéciale, béquille budgétaire en l'absence de vote d'un budget cette année, a été adopté à l'unanimité en commission à l'Assemblée jeudi, après des débats tendus sur la constitutionnalité d'une révision du barème de l'impôt sur le revenu.
Consensuel au possible, le texte apolitique vise uniquement à autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser des crédits sur la base du précédent budget (2024). Il entend aussi autoriser des emprunts sur le marché pour financer l'Etat et la Sécurité sociale. Une rustine pour passer le 1er janvier, en attendant de faire voter un véritable budget de l'Etat en 2025.
Emmanuel Macron a quitté Varsovie, direction Paris
Emmanuel Macron, venu discuter du soutien à l'Ukraine jeudi à Varsovie, a repris en fin d'après-midi la direction de la France où sa décision sur le nom du futur Premier ministre est toujours attendue, a annoncé l'Elysée.
L'avion du chef de l'Etat a décollé vers 17H30 locales (16H30 GMT) et devrait arriver en début de soirée à Paris, après deux heures de vol.
Roland Lescure dans la course à Matignon ?
À en croire les informations du Figaro et TF1-LCI, le nom de Roland Lescure s'invite dans la course à Matignon. Problème, le nom serait boudé à la fois par la droite et le camp présidentiel.
Selon l'entourage du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau (LR), cité par TF1, la pierre d'achoppement serait sa vision "libérale" sur l'immigration. "Ça risque d’ouvrir des fractures chez LR, mais aussi à Horizons."
Le Figaro de son côté affirme que l'ancien ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie a été reçu hier à l'Elysée. "Si le président nomme Lescure, c’est la rupture", fait savoir un membre du MoDem cité par le quotidien. "Un casus belli", dit aussi un ancien ministre Renaissance venu de LR.

Mathilde Panot adresse une lettre au président du Sénat à propos des titres-restaurant
La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot indique sur X avoir adressé une lettre au président du Sénat Gérard Larcher afin que "soit inscrit à l'ordre du jour la proposition de loi visant à prolonger l'usage des titres-restaurant pour tout produit alimentaire".
"À l’heure où la faim explose, et où Macron et ses gouvernements n’ont rien prévu, il est urgent que cette loi soit votée avant le 31 décembre 2024", juge-t-elle.
Macron stagne à son niveau de popularité le plus bas, Bayrou s'envole
Emmanuel Macron recueille la confiance de 21% des Français, un taux de satisfaction le plus bas depuis son accession à l'Elysée en 2017 et inchangé depuis un mois, alors que François Bayrou, l'un des pressentis pour Matignon, voit sa cote bondir, selon un sondage Elabe paru jeudi.
Dans cette étude pour Les Echos, seuls 57% des électeurs d'Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle de 2022 font confiance au président "pour affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays" (stable en un mois), alors qu'ils étaient 91% en mai 2022, et encore 74% en juillet dernier.
Au classement des personnalités, Edouard Philippe (41%, +4 points en un mois), Gabriel Attal (37%, +4 points) et Jordan Bardella (35%, +1 point) font toujours la course en tête, suivi du Premier ministre démissionnaire, Michel Barnier, dont l'image est jugée positive par 34% des personnes interrogées.
Une trentaine de députés appellent à un gouvernement de "front républicain"
La France a besoin d'un gouvernement de "front républicain", "indépendant des extrêmes", pour "sortir par le haut" de la crise politique, affirment jeudi une trentaine de députés indépendants, centristes et socialistes, dans un "appel" communiqué à l'AFP.
"Un large rassemblement du front républicain est possible. C'est le choix qu'ont fait la majorité des Français le 7 juillet dernier", affirme ce texte signé porté notamment par des membres du groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires). Un front républicain, prévoyant des désistements de candidats de gauche ou macronistes principalement, s'était effectivement mis en place entre les deux tours des élections législatives de l'été dernier afin de faire barrage au Rassemblement national.
Face aux "défis budgétaires, économiques, sociaux et internationaux" auxquels est confronté le pays, toujours en attente d'un Premier ministre plus d'une semaine après la censure de Michel Barnier, "il appartient au président de la République" de "rendre possible" un tel front républicain et de "redonner la main au Parlement", affirme l'appel.
Le PS prêt à exclure ceux qui entreraient dans un gouvernement non soutenu par le parti
Un socialiste qui entrerait dans un gouvernement qui ne serait "pas de gauche», et donc «pas soutenu par le PS» se verrait aussitôt exclu du parti, révèle Le Figaro cet après-midi, alors que les spéculations vont toujours bon train sur la nomination - attendue ce soir - du futur nouveau Premier ministre. Les noms de François Bayrou et Bernard Cazeneuve sont notamment cités.
"Cela fait depuis bien longtemps que Macron s’est auto-choisi comme Premier ministre", cingle Manuel Bompard
Réagissant à un article de nos confrères de Libération, s'interrogeant sur la possibilité - quelque peu absurde - qu'aurait Emmanuel Macron de s'auto-nommer Premier ministre, le coordinateur de LFI Manuel Bompard a écrit cette saillie sur le réseau social X: "Cela fait depuis bien longtemps que Macron s’est auto-choisi comme Premier ministre."
La colère sociale s'invite dans la rue en attendant un Premier ministre
Des rassemblements et manifestations clairsemés "pour l'emploi et l'industrie" se tiennent jeudi dans plusieurs villes en France, avant la nomination d'un nouveau Premier ministre sommé de répondre à "l'urgence sociale" par la CGT, dans un contexte marqué par l'explosion des plans sociaux.
A Paris, où trois organisations syndicales (CGT, FSU et Solidaires) de la fonction publique ont décidé d'une nouvelle journée de mobilisation, une manifestation au départ de la place de la Bastille s'est élancée à 14 heures.
Les premiers cortèges de la journée semblaient quelque peu dégarnis, comme à Nantes, où 1.400 personnes, selon la préfecture, ont bravé un froid sec et mordant jeudi matin. Pour l'essentiel, il s'agissait de personnels du monde culturel dont les budgets locaux ont fortement baissé.


Pas de réponses sur la situation politique française
Durant cette conférence de presse Emmanuel Macron et Donald Tusk n'ont pas pris de questions des journalistes. Le président de la République n'a ainsi pas évoqué la situation nationale.
Emmanuel Macron en conférence de presse avec son homologue polonnais
Le président de la République est actuellement en conférence de presse avec son homologue polonais Donald Tusk évoquant principalement les questions de défense européenne et de coopération bilatérale "renforcée" entre la Pologne et la France.
Emmanuel Macron va "écourter" sa visite en Pologne
Le chef de l'État va finalement "écourter" sa visite en Pologne et rentrera "en début de soirée", affirme l'entourage d'Emmanuel Macron à l'AFP, confirmant une infomation de BFMTV.
Le président français, arrivé en fin de matinée sur place pour des entretiens diplomatiques portant notamment sur l'Ukraine, "ne passera finalement pas au Musée de l'Insurrection de Varsovie" qu'il devait visiter à 16h00, a-t-on précisé de même source. Cela devrait lui faire gagner un peu de temps pour son retour en France.
Emmanuel Macron s'entretient actuellement avec Donald Tusk
Emmanuel Macron est arrivé à Varsovie et s'entretient actuellement avec le Premier ministre polonais Donald Tusk. Ils se sont brièvement affichés devant les caméras en train de se serrer la main. Le président de la République française doit s'exprimer vers 13h.

Une nomination qui ne devrait pas intervenir avant ce soir, Emmanuel Macron étant en Pologne
Il est 12h, et pour rappel à la mi-journée, la nomination du futur Premier ministre ne devrait pas intervenir avant ce soir. Emmanuel Macron a décollé ce matin pour la Pologne, direction Varsovie. Le chef de l'État y va notamment pour "accélérer le soutien européen à l'Ukraine dans la perspective de possibles négociations de paix, alors que la sortie de crise politique se fait toujours attendre en France".
Le président de la République avait promis mardi après-midi un chef de gouvernement "dans les 48 heures". Un serment fait aux dirigeants de formations d'un arc allant du PCF au parti Les Républicains, réunis à l'Elysée en quête de compromis, en l'absence du Rassemblement national et de La France insoumise.
Vers 16h00, quand expirera son délai de 48 heures, il sera d'après son programme au Musée de l'Insurrection de Varsovie. Ce n'est qu'à son retour en fin de journée qu'il pourrait recevoir son candidat et dévoiler son nom.
"Si on n'a pas de gouvernement..." La FNSEA met en garde contre des nouvelles actions
"Si on n'a pas de gouvernement, si le Premier ministre n'est pas nommé, si nous n'avons pas d'interlocuteur, on ne peut plus attendre un an. Un an, c'est une période raisonnable pour obtenir des réponses. Nous n'en avons pas et nous ne nous voyons pas l'horizon se dégager", a mis en garde ce matin sur RTL le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau.
Les agriculteurs considèrent que la censure et chute du gouvernement Barnier ont suspendu la concrétisation des promesses faites aux syndicats depuis les grandes manifestations de l'hiver dernier.
>> Notre article complet à lire ici
Des permanences d'élus ciblées par les agriculteurs à cause de leur vote de la censure
En une semaine, plus de 30 députés ont vu leur permanence parlementaire en régions dégradée par des agriculteurs qui protestaient contre les conséquences de la censure du gouvernement, a déploré mercredi la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.
Les explications de notre journaliste Romain Cluzel ⤵
Pendant ce temps-là, Bruno Le Maire s'explique sur le dérapage des finances publiques
L'ancien ministre de l'Économie et des Finances durant sept ans (2017-2024), Bruno Le Maire, est actuellement auditionné à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête sur les budgets 2023-2024 et le dérapage des finances publiques.
"Il est très facile de faire porter sur mes seules épaules la responsabilité de la dégradation des comptes publics en 2023 et en 2024", a-t-il estimé. "Facile, mais faux. La dégradation brutale des comptes publics tient avant tout à une erreur de prévision des recettes".
Certains socialistes dont François Hollande soutiennent désormais Bernard Cazeneuve
L'annonce devrait tomber d'ici quelques heures. D'ici-là, les spéculations vont toujours bon train. Le centriste François Bayrou, fidèle de chez les fidèles d'Emmanuel Macron, va-t-il voir enfin son heure arriver? Sauf que l'hypothèse Cazeneuve, jusque-là plus discrète, s'épaissit de nouveau. Des socialistes, dont François Hollande, ont exprimé mercredi leur soutien à l'ancien Premier ministre
Selon l'entourage de l'ancien président socialiste, ce dernier estime que Bernard Cazeneuve, qui fût son Premier ministre de décembre 2016 à mai 2017, est aujourd'hui "le meilleur candidat". En septembre, l'ex-chef de l'Etat, redevenu député en juillet, avait refusé de lui donner publiquement son soutien, ce qui lui avait été reproché par plusieurs élus socialistes, rappelle l'AFP.
Le député de l'Eure Philippe Brun a aussi souhaité sur LCP une nomination de Bernard Cazeneuve. Un autre élu, Jérôme Guedj, a également évoqué la piste de l'avocat d'affaires, relevant que son parti souhaitait un Premier ministre "qui porte les valeurs de la gauche (...), les priorités du Nouveau Front populaire. Ce n’est pas contradictoire avec Cazeneuve".
Les cadres de LFI ont rappelé de leur côté que la nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon s'accompagnerait d'une motion de censure.
"Macron se fiche du casting" de son Premier ministre, raille Jean-Philippe Tanguy
Interrogé ce matin sur TF1 à propos de la future nomination du Premier ministre, le député RN Jean-Philippe Tanguy a confié ne pas véritablement s'en soucier, jugeant qu'Emmanuel Macron s'en "fichait" également. "On rentre dans le piège de M. Macron", a-t-il déclaré.
Parmi les noms cités pour Matignon, le député d'extrême droite a rappelé que Xavier Bertrand n'avait pas les faveurs de Marine Le Pen, avant de tacler l'ancien socialiste Bernard Cazeneuve, lui aussi pressenti: "Je ne sais pas ce qu'est Bernard Cazeneuve".
Yannick Jadot ouvert à une coalition avec le bloc central pour "trouver des majorités à l'Assemblée"
Le sénateur écologiste Yannick Jadot ne ferme pas la porte non plus à un casting réunissant des membres du NFP et du "bloc central", si "nous arrivons à construire des majorités à l'Assemblée", a-t-il expliqué ce matin sur Franceinfo. "C'est le principe des coalitions dans les régimes parlementaires", a-t-il justifié.
"Nous sommes en faveur des régimes parlementaires, en faveur de la proportionnelle, à partir du moment où c'est un gouvernement qui construit des politiques en alternance, nous construirons des majorités à l'Assemblée. Le seul bloc avec lequel il faut construire ces majorités, c'est le bloc central, il n'y a pas d'ambiguïtés.
"Nous sommes prêts à gouverner", affirme le socialiste Jérôme Guedj
Jérôme Guedj l'a réaffirmé ce matin sur CNEWS-Europe 1, le parti socialiste est "prêt à gouverner". Le député de l'Essonne a par ailleurs estimé qu'Emmanuel Macron prendrait, finalement, un "risque" en nommant un Premier ministre de gauche, car "c'est confier les clés d'un camion pas en très bon état. C'est quand ça va pas qu'on demande à la gauche de venir aux responsabilités."
"Toutes les avancées que je peux prendre, toutes les victoires qu'on peut ramener à la maison, je les prends. C'est la vision de responsabilité que je porte avec la gauche républicaine."
Alors le Parti socialiste pourrait-t-il participer à une coalition, avec le "socle commun" réunissant des macronistes et LR? Jérôme Guedj n'a pas fermé la porte, invoquant le "contenu des mesures" plutôt que le "casting", souhaitant toutefois un Premier ministre issu de la gauche mais ne réclame pas "le programme, rien que le programme".
L'ancien proche de Jean-Luc Mélenchon et désormais farouchement hostile à une coopération avec LFI, veut obtenir des "avancées significatives", citant entre autres la défense du service public et un "compromis" sur l'abrogation de la réforme des retraites.
"Macron a refusé d'entendre le message des urnes", regrette Sophie Binet
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a enjoint Emmanuel Macron a nommer un Premier ministre qui "réponde aux exigences sociales", assurant que "la question n'est pas le casting" mais bien si le chef de l'État compte reproduire sa "politique économique et sociale".
Si c'est le cas, "la censure se reproduira", a ainsi estimé ce matin sur RTL Sophie Binet. La patronne de la centrale syndicale a dénoncé un président de la République "qui a refusé d'entendre le message des urnes", regrettant six mois de perdus. "Il faut qu'Emmanuel Macron tire les leçons de la censure."
Thomas Portes (LFI) ne veut "aucun compromis avec la droite et les macronistes"
"Nous ne sommes d'accord avec rien avec ces personnes, ce sont de gens que nous combattons politiquement", a rappelé ce matin sur Europe 1 le député LFI Thomas Portes, alors que le NFP pourrait être fracturé si le PS venait à participer à une grande coalition avec le bloc central rassemblant des macronistes et des LR.
Mercosur: "Cela peut devenir le symbole d'une humiliation de la France", selon Glucksmann
Il estime que la signature d'un accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur est une "faute majeure" de la part de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Il estime qu'il y a encore deux manières pour le faire tomber : trouver une majorité au Parlement européen opposée au texte, ou trouver une majorité au Conseil de l'Europe, et trouver des pays alliés dans leur opposition au texte.
"Je vous dis de manière franche: je pense que cela peut devenir le symbole d'une humiliation de la France", juge-t-il en cas de validation de l'accord.
Glucksmann s'inquiète des sondages donnant Le Pen à 38% au 1er tour
Le député européen Raphaël Glucksmann ne veut pas "dépendre du pouce levé ou baissé de Marine Le Pen" à l'Assemblée nationale. Il s'inquiète des sondages qui montrent que Marine Le Pen pourrait faire 38% au premier tour d'une présidentielle. "On ne peut pas jouer avec ça", juge-t-il.
"Quand on est face à une menace du RN il faut évaluer les périls", lance-t-il, justifiant pourquoi il plaide pour un rassemblement large contre l'extrême-droite.
Glucksmann: "Je ne veux pas dépendre du destin personnel de Mélenchon"
Raphaël Glucksmann semble satisfait de la prise de distance la veille du patron du PS Olivier Faure avec LFI.
"Le seul but de LFI est de créer les conditions d'une présidentielle anticipée. L'obsession c'est Jean-Luc Mélenchon candidat à la présidence de la République. Je ne veux pas dépendre du destin personnel de Jean-Luc Mélenchon. Je ne veux pas de présidentielle anticipée, je ne veux pas de chaos, je ne veux pas que mon pays sombre dans une instabilité permanante", lance-t-il sur RMC-BFMTV.
Glucksmann: "Qui a gagné le 7 juillet? C'est le front républicain"
"Je ne serai soulagé que si la France sort de la crise". Raphaël Glucksmann leader de la liste PS-Place publique aux européennes se réjouit sur RMC-BFMTV que le PS, les écologistes et les communistes se mettent à la table des négociations avec le centre pour trouver une issue au blocage politique actuel.
"Qui a gagné le 7 juillet? C'est le front républicain ! Il n'a pas été respecté ensuite avec pour résultat de donner les clés à Marine Le Pen, ce que les Français ont pourtant refusé le 7 juillet"
Il salue une "sortie du déni" et un "comportement adulte": "Je ne sais pas si ça réussira, mais je pense qu'il y a une opportunité", lance-t-il estimant qu'un compromis est discutable.
Tondelier ne veut ni Bayrou ni Cazeneuve
Marine Tondelier, leader des écologistes, estime que la gauche (hors LFI) est "la seule à mettre une solution sur la table", avec l'engagement de non-recours au 49.3 si un Premier ministre du NFP est nommé.
"Le Premier ministre que l'on souhaite ne va pas écraser la démocratie parlementaire", illustre-t-elle.
Concernant les noms circulants dans les rumeurs pour Matignon, elle estime que Bayrou n'est "ni de gauche ni écologiste" et que Cazeneuve "ne peut pas représenter le NFP" vu qu'il n'a pas soutenu la coalition de gauche aux législatives.
"Les seuls moments où il a parlé de nous (le Nouveau Front populaire), c'était pour nous critiquer", tacle-t-elle.
Premier ministre: encore quelques heures de patience
Emmanuel Macron ne devrait pas donner le nom du nouveau Premier ministre ce matin, selon son entourage. Et pour une raison simple: le chef de l'Etat est en déplacement en Pologne toute la journée.
La nomination devrait donc avoir lieu dans la soirée, à son retour. Le président de la République le sait, l'équation est toujours aussi complexe qu'il y a trois mois. Lors du conseil des ministres ce mercredi, il a admis que le socle qui a soutenu Michel Barnier ne s'est pas élargi à ce stade.
Reste donc à trancher... Si François Bayrou semblait tenir la corde ces dernières heures, son entourage s'inquiète: cette lenteur du président à le nommer est-elle mauvais signe? A gauche, plusieurs socialistes, dont l'ancien président François Hollande, poussent pour une autre solution: l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve.
(RC)
François Bayrou fait toujours partie des favoris
Selon les informations du service politique de RMC, François Bayrou et Emmanuel Macron n'ont pas eu d'échange mercredi. Ses fidèles commencent à s’inquiéter: "L'hypothèse est elle en train de s’éloigner ?", s’interroge une source dans son entourage.
Si le patron du MoDem, François Bayrou, fait toujours partie des favoris, le maire de Pau fait aussi l'objet de signaux contradictoires, en raison notamment de l'opposition d'une partie de la droite.
Peu d'avancées
Mercredi, en Conseil des ministres, où un projet de loi spéciale sur le budget a été présenté pour éviter la paralysie, Emmanuel Macron a constaté que le "socle" de partis qui soutenait Michel Barnier, réunissant le camp présidentiel et la droite, n'avait pu "en l'état" être élargi.
La veille, il avait souligné "sa volonté de ne pas dissoudre" à nouveau l'Assemblée nationale d'ici à 2027. Et il avait relevé "une unanimité des forces politiques pour ne plus dépendre du Rassemblement national".
La gauche réclame toujours que l'un des siens soit nommé à Matignon et s'est engagée à ne pas utiliser le 49.3 pour faire adopter des lois sans vote si, en échange, les opposants s'engagent à ne pas censurer.
Une semaine après la censure, la France toujours dans l'attente d'un nouveau Premier ministre
Toujours pas de dénouement pour Matignon une semaine après la censure du gouvernement Barnier. La nomination du nouveau Premier ministre, qui sera chargé de négocier a minima un accord pour éviter la censure et faire adopter un budget pour 2025, est attendue jeudi.
Emmanuel Macron se rend jeudi en Pologne, et la nomination interviendra "plutôt à son retour" dans la soirée. Mardi, lors d'une réunion inédite à l'Elysée avec les chefs des communistes, des socialistes, des écologistes, du camp présidentiel et des Républicains, le président de la République avait promis de prendre une décision "dans les 48 heures".
Un Premier ministre nommé ce jeudi?
Bonjour à tous et bienvenue sur la suite de notre live traitant de l'actualité politique chargée de ces derniers jours. Près d'une semaine après la motion de censure qui a conduit à la démission de Michel Barnier, Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé de successeur à Matignon malgré le souhait initial d'agir "rapidement".
>> Toutes les informations sur la journée de mercredi 11 décembre ici.