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DIRECT. Hommage à Robert Badinter: "Votre nom devra s'inscrire au Panthéon" demande Emmanuel Macron

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Emmanuel Macron a présidé ce mercredi midi un hommage national à Robert Badinter, décédé vendredi dernier à 95 ans, grand artisan de l'abolition de la peine de mort lorsqu'il était garde des Sceaux en 1981. La cérémonie s'est déroulée devant le ministère de la Justice, place Vendôme à Paris. Le président de la République a demandé l'entrée de Robert Badinter au Panthéon.

L'ESSENTIEL

Le cercueil de Badinter quitte la place, la cérémonie se termine

A la suite du discours du président de la République qui aura donc été le seul hommage oral du jour, la dépouille de Robert Badinter quitte la place Vendôme.

Alerte info

"Votre nom devra s'inscrire au Panthéon"

Emmanuel Macron demande l'entrée de Robert Badinter au Panthéon: "Votre nom devra s'inscrire au Panthéon".

"S'ouvre le temps de la reconnaissance de la nation. Aussi votre nom devra s'inscrire aux côtés de ceux qui ont tant fait pour le progrès humain et pour la France vous attendent : au Panthéon", a conclu le président de la République.

Plus d'informations ici.

Macron: "Vous nous quittez au moment où vos vieux adversaires, l'oubli et la haine, semblent s'avancer à nouveau"

Emmanuel Macron dresse un parallèle avec la situation actuelle de la France.

"Vous nous quittez au moment où vos vieux adversaires, l'oubli et la haine, semblent s'avancer à nouveau. Où nos idéaux, vos idéaux sont menacés", lance le président de la République.

"Je fais le serment d'être fidèle à votre enseignement et votre engagement"

"Vous pourrez écouter nos voix couvrir les voix des antisémites"

Macron: "Robert Badinter, la République faite homme"

"Robert Badinter avait choisi la vie", salue Emmanuel Macron.

"Robert Badinter, la République faite homme. La vie contre la mort", illustre-t-il.

Macron rappelle que des députés de l'opposition de l'époque avaient voté avec la gauche

Emmanuel Macron fait de multiples références au "combat" de Robert Badinter contre la peine de mort, rappelant qu'il avait réussi à convaincre une majorité large à l'Assemblée nationale.

"Une majorité vota pour la loi entière. Une majorité formée de la gauche, rejointe par quelques députés de l'opposition menés par Jacques Chirac", tient-il à noter.

Macron prend la parole

Le président de la République prend maintenant la parole. "Le sang sur la lame, la tête coupée d'un homme, une vie fauchée. Ce spectacle morbide, Robert Badinter y assista à l'aube le 28 novembre 1972 dans la cour de la prison de la santé", rappelle-t-il, un moment qui a "tranché le destin de Badinter".

Hommage en images pour débuter

La 7e symphonie de Beethoven résonne place Vendôme avec un hommage en images sur les moments forts de sa vie et de sa carrière professionnelle.

Le direct vidéo diffusé par l'Elysée

L'hommage national est diffusé sur le compte X de l'Elysée en direct vidéo, que vous pouvez retrouver ci-dessous.

Le cercueil de Robert Badinter est arrivé place Vendôme

La dépouille de Robert Badinter arrive au son des tambours de la Garde républicaine, accompagnés dans le fond d'applaudissements de la part du public massé en marge de la tribune officielle installée place Vendôme.

Eric Coquerel (LFI) présent malgré la polémique

Alors que la présence d'élus LFI est contestée par la famille et a été très discutée, le président de la commission des finances Eric Coquerel est bien présent place Vendôme comme on peut le voir sur ces images d'une journaliste du groupe Ebra.

Comme l'a constaté un journaliste de France Culture, le placement des invités fait qu'Eric Coquerel se situe juste devant le député LR Meyer Habib, qui avait eu une altercation avec le député LFI Manuel Bompard la semaine dernière lors de l'hommage aux victimes françaises du Hamas.

Arrivée de la famille en compagnie du ministre de la Justice

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti sort du ministère de la Justice situé place Vendôme en compagnie de la famille de Robert Badinter, se dirigeant vers l'estrade dans un silence total. La cérémonie d'hommage national devrait officiellement débuter dans quelques instants.

Robert Badinter témoignait sur ses regrets il y a quelques mois

Quelques semaines avant son décès, Robert Badinter s'exprimait longuement auprès de l'INA, durant un entretien de 4h, notamment sur ses souvenirs et ses regrets.

"Je regrette que l'avenir ne soit plus devant moi, et ce soit transformé en passé. C'est tout", lançait-il aux services des archives.

Les invités arrivent place Vendôme

Les invités arrivent au compte-gouttes place Vendôme pour l'hommage: les anciens Premiers ministres Bernard Cazeneuve, Lionel Jospin, Elisabeth Borne, Jean-Marc Ayrault ont été aperçus. Le président du Sénat Gérard Larcher, mais aussi de nombreux magistrats sont aussi déjà sur place.

Vers une entrée au Panthéon de Badinter?

Emmanuel Macron sera attendu ce midi lors de l'hommage national sur la question d'une possible "panthéonisation" de Robert Badinter. Le chef de l'Etat a promis de s'exprimer, dans son discours, sur une éventuelle entrée de l'avocat, décédé la semaine dernière à l'âge de 95 ans, au Panthéon, ce temple républicain qui proclame sur son fronton "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante".

Les GG reviennent sur la polémique LFI - Badinter

Les Grandes Gueules de RMC sont revenues ce matin sur la polémique liée à la venue de deux députés LFI à l'hommage national contre la demande de la famille.

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Retrouvez ici le podcast du passage de l'émission

LFI s'invite de force à l'hommage de Badinter... honteux ? - 14/02
LFI s'invite de force à l'hommage de Badinter... honteux ? - 14/02
17:32

Quand Badinter revenait en détail sur le moment fort de sa carrière

La chaîne parlementaire rediffuse en accès libre une émission spéciale de deux heures consacrée aux 40 ans de l'abolition de la peine de mort dans laquelle Robert Badinter revient en longueur sur tous les aspects de cette décision historique.

Mélenchon participe à l'écrit à l'hommage national

Alors que la décision de La France insoumise de participer à l'hommage national, décision qui va à l'encontre de la famille de Robert Badinter, fait débat (voir ci-dessous), Jean-Luc Mélenchon re-diffuse ce matin sa tribune d'hommage à l'ancien garde des Sceaux publiée dans L'Obs "comme contribution à l'hommage que la Nation lui rend".

"Je l’ai admiré au point de m’y référer je ne sais combien de fois (...). Je n’étais pas de ses proches et je ne crois pas que mes manières d’être aient eu ses faveurs", écrit-il dans sa tribune.

Présence à l'hommage: Agresti-Roubache dénonce le "manque de décence" de LFI

La secrétaire d'Etat chargée de la Citoyenneté et de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, a dénoncé mercredi sur CNews "le manque de décence absolue" de LFI qui a maintenu sa présence à l'hommage à Robert Badinter, contre la volonté de sa famille, en louant à l'inverse "la décence" du RN de refuser de s'y rendre.

Sabrina Agresti-Roubache, députée Renaissance, ici le 21 juin 2022 à l'Assemblée nationale à Paris.
Sabrina Agresti-Roubache, députée Renaissance, ici le 21 juin 2022 à l'Assemblée nationale à Paris. © Julien de Rosa

Macron diffuse une vidéo d'archives en hommage à Badinter

Quelques heures avant l'hommage national, le président de la République Emmanuel Macron a publié une vidéo retraçant les grands moments de la carrière de Robert Badinter, marquée par l'abolition de la peine de mort.

On peut y voir l'ancien avocat expliquer dans des images d'archives durant la défense de clients qui risquaient la peine de mort il perdait un kilo par jour. "C'était trois kilos si c'était trois jours... Il me reste de cela des souvenirs terribles", explique-t-il.

Sandrine Rousseau: "Les insoumis ont leur place à l'hommage national"

Sandrine Rousseau a expliqué qu'elle ne sera pas présente à l'hommage national car elle défendra un texte à l'Assemblée à ce moment là. La députée de Paris assure a permis que la France défende les valeurs que l'on a sur le fronton des mairies. "C'est l'homme qui n'a pas suivi les sondages mais qui a suivi les valeurs", salue-t-elle.

Concernant la présence de La France insoumise à l'hommage contre l'avis de la famille, Sandrine Rousseau estime que les deux formations politiques RN et LFI ne sont pas à mettre dos à dos. "Quand elle (la famille) met un signe 'égal' entre elles, elle permet le fait que l'on puisse confondre les deux. On ne peut pas confondre les deux", tacle-t-elle.

"Les insoumis ont leur place à l'hommage national de Robert Badinter", conclut-elle.

La famille ne veut pas d'élus RN ni LFI à la cérémonie

La famille de Robert Badinter a fait savoir hier qu'elle ne souhaite pas la présence d'élus du Rassemblement national, ni de La France insoumise à l'hommage national.

Le RN, qui a tenu des positions par le passé réclamant un rétablissement de la peine de mort, a déclaré qu'il respecterait cette demande de la famille.

En revanche les insoumis ont fait savoir que deux élus seraient tout de même présents : Caroline Fiat, vice-présidente de l'Assemblée nationale et Éric Coquerel, président de la commission des Finances. "Un hommage national est un hommage national. Nous y sommes invités, et nous y serons représentés", a affirmé le groupe parlementaire insoumis.

Hommage national à Robert Badinter

Bonjour à tous et bienvenue sur ce live consacré à la cérémonie d'hommage national à Robert Badinter qui se déroule ce mercredi 14 février place Vendôme à Paris.

L'ancien ministre de la Justice est à l'origine de l'abolition de la peine de mort lorsqu'il était Garde des Sceaux sous François Mitterrand le 9 octobre 1981.

La cérémonie sera présidée par le président de la République Emmanuel Macron qui pourrait s'exprimer sur une entrée de Robert Badinter au Panthéon.

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