RMC
Politique

Emmanuel Macron sur TF1: Robert Ménard a trouvé le président "las", "fatigué" et "pas combatif"

placeholder video
Invité des Grandes Gueules, le maire de Béziers proche de l'extrême droite Robert Ménard est revenu sur son échange avec le président de la République Emmanuel Macron mardi sur TF1. L'élu a trouvé le chef de l'Etat "las" et "pas combatif".

De retour dans l'arène de la politique nationale. Emmanuel Macron a donné de 3 heures d'interview mardi sur TF1 face à des personnalités triées sur le volet dont Robert Ménard, le maire de Béziers, proche de Marine Le Pen. Mais au final, peu d'annonces, et un sentiment d'impuissance qui se dégage peu à peu.

L'élu s'est dit déçu de la performance du chef de l'Etat. "Je l'ai trouvé las, fatigué, pas combatif... Comme s'il ne savait plus comment prendre tout ça", assure-t-il ce mercredi sur le plateau des Grandes Gueules.

Car d'habitude, le président de la République maîtrise cet exercice du face à face concède Robert Ménard: "Habituellement dans les débats d'idées, il est vachement bon, il est structuré, capable de répondre sur tout", assure-t-il.

Car le maire de Béziers explique ne pas petre "un opposant" sur tout: "Je ne suis pas un opposant sur des sujets où je suis d'accord avec lui. Je pense qu'il est dans une posture compliquée", ajoute Robert Ménard sur RMC et RMC Story.

Robert Ménard, invité des GG - 14/05
Robert Ménard, invité des GG - 14/05
20:30

Quand Macron reprend une idée de Ménard

Premier sujet où ils sont d'accord, la guerre en Ukraine et la menace russe: "Je le trouve très bien sur l'Ukraine en ce moment. Quand il dit qu'il ne faut pas lâcher les Ukrainiens, que c'est ce que fait Donald Trump, j'applaudis des deux mains", salue le maire de Béziers.

Autre point de convergence, la location de place de prison à l'étranger. Interrogé par Robert Ménard sur le sujet, Emmanuel Macron s'est dit favorable à la méthode: "Pas de tabou là-dessus", a assuré le chef de l'Etat qui louera si besoin des places de prison là où elles sont disponibles. y compris à l’étranger comme l'a suggéré le maire de Béziers.

"L'Estonie, la Norvège et les Pays-Bas le font", assure l'élu "et je lui ai rappellé qu'il avait promis 15.000 places et qu'il n'en a construite que 5.000". Et pas besoin d'aller dans les pays baltes: "Il y a des places en Espagne et en Allemagne", propose Robert Ménard.

Guillaume Dussourt