Finale de la Coupe de France: "Ce n'est pas les jeux du cirque à la romaine" selon Olivier Véran

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a regretté ce vendredi, sur RMC-BFMTV, l'accueil houleux promis par les syndicats au président Emmanuel Macron pour la finale de la Coupe de France ce samedi, transformée, selon lui, par la CGT en "jeux du cirque à la romaine".
"La finale de la Coupe de France, ce n'est pas les jeux du cirque à la romaine, ce n'est pas la CGT avec son pouce impérial qui pourrait décider à qui de faire huer le président de la République, à qui de couper l'électricité pendant un match", a estimé l'ancien ministre de la Santé, appelant à "ne pas tout confondre".
Avant cette rencontre qui va opposer Nantes à Toulouse, les organisations syndicales ont prévu de distribuer des cartons rouges et des sifflets aux spectateurs du Stade de France pour qu'ils manifestent leur rejet de la réforme des retraites et leur mécontentement vis-à-vis du chef de l'Etat.
"Il y a des choses qui ne sont pas à leur place"
Jeudi, une coupure de courant volontaire, revendiquée par la CGT, a plongé dans le noir et interrompu pendant une demi-heure le match de Pro D2 entre Agen et Nevers.
"Je n'ai pas de d'ordre ou de conseils à donner à la CGT ou à qui que ce soit en matière de syndicats, chacun fait comme il comme il le sent, je dis juste qu'il y a des choses qui ne sont pas à leur place", a relevé Olivier Véran. "Je n'ose imaginer les réactions si nous profitions d'un événement sportif populaire pour passer des messages politiques".
Emmanuel Macron assistera bien à la rencontre. "La finale de la Coupe de France est un événement sportif, familial et festif auquel le président de la République s'est toujours rendu. Il y sera cette année encore", a relevé l'Elysée.
"Je ne sais pas si le président descendra sur la pelouse ou non. (...) Je ne crois pas honnêtement que ce soit le sujet du moment pour les gens", a répondu pour sa part Olivier Véran sur l'éventuelle présence d'Emmanuel Macron sur le terrain, avant la rencontre, pour saluer les joueurs et les arbitres. Quelque 3.000 policiers et gendarmes seront mobilisés aux abords de l'enceinte.