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Guerre en Ukraine, gestion des émeutes: Nicolas Sarkozy s'en prend à Emmanuel Macron

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L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy s'en prend à l'actuel pensionnaire de l'Elysée. Dans une interview, l'ex-chef de l'Etat étrille Emmanuel Macron notamment sur la guerre en Ukraine et la gestion des émeutes. Un changement de paradigme alors que Nicolas Sarkozy était jusqu'ici plutôt adepte des louanges à l'égard du président de la République.

L'idylle semble terminée. Quand Nicolas Sarkozy parle d'Emmanuel Macron d'habitude c'est pour distribuer des bons points. Mais désormais c'est nouveau, il ose les critiques contre le président de la République. Dans son nouveau livre d'abord, "Le temps des combats", qui doit paraître mardi prochain, mais aussi dans une interview au Figaro Magazine.

Dans les colonnes de l'hebdomadaire, Nicolas Sarkozy s'en prend à la gestion de la guerre en Ukraine par l'actuel pensionnaire de l'Elysée: "Nous serons obligés de clarifier notre stratégie, On ne peut pas s'en tenir à l'idée étrange de faire la guerre sans la faire" affirme l'ancien chef de l'Etat, reprochant à son successeur de ne pas être allé au bout de son intuition, celle de maintenir le dialogue avec Vladimir Poutine.

Le journal de 7h - 17/08
Le journal de 7h - 17/08
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Macron étrillé sur sa gestion des émeutes

Pas rassasié, Nicolas Sarkozy condamné à trois ans de prison dont un ferme en appel en mai dernier dans le cadre de l'affaire "des écoutes", s'en prend aussi à la gestion par Emmanuel Macron des émeutes qui ont touché la France après la mort du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre.

Si pour Emmanuel Macron, "personne n'aurait pu les prévoir", au contraire, "personne ne peut être surpris" rétorque Nicolas Sarkozy.

Au passage, l'ancien chef de l'Etat félicite le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour sa gestion des événements et appelle ce sarkozyste historique à franchir "l'étape ultime, celle qui mène à la présidence". Une manière d'adouber sans le dire Gérald Darmanin, qui pour la première fois organise sa propre rentrée politique à la fin du mois.

Cyprien Pézeril