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Jordan Bardella tacle Emmanuel Macron: "Sa personne est devenue un facteur de désordre dans le pays"

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Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, tient le président de la République Emmanuel Macron pour grand responsable de la crise sociale que connaît le pays en raison de la réforme des retraites. Et trouve qu'à la contestation de la politique du président, s'ajoute un rejet de sa personnalité.

Emmanuel Macron sort du silence après l'activation de l'article 49 alinéa 3. Le gouvernement a engagé sa responsabilité sur son projet de réforme des retraites et a réussi à se maintenir à neuf voix près lundi.

Deux jours après ce rejet des motions de censure qui ont relancé la contestation dans le pays, Emmanuel Macron prend la parole ce mercredi lors d'une interview accordée à TF1 et France 2 pour s'expliquer à ce sujet.

Invité des "Grandes Gueules" sur RMC et RMC Story, Jordan Bardella n'attend "pas grand-chose" de cet entretien et trouve que sa "personnalité" est devenue un problème pour la France.

"Avec lui, on ne s'attend à rien mais on est quand même déçus à chaque fois. Il danse sur un volcan et ne saisit pas ce qui est en train de se passer dans le pays. On a le sentiment d'une petite élite qui s'enferme", juge-t-il.

"Je pense que sa personne, et plus seulement sa politique, est devenue un facteur de désordre dans le pays. J'ai l'impression qu'il prend un plaisir malsain à laisser une forme d'agitation de rue s'organiser dans le pays pour pouvoir intervenir ensuite et expliquer qu'il est l'homme de l'ordre. C'est une forme de cynisme, et ce qu'il avait fait pendant les 'Gilets jaunes'."

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"On est en train de devenir un pays du tiers-monde"

Jordan Bardella a également taclé la gestion financière du pays par l'exécutif.

"Le Mozart de la finance est plutôt le cancre du fond de la classe", lance-t-il à l'endroit d'Emmanuel Macron.

"On nous a vendu ces gens-là comme des cadors, des génies. Mais il se trouve qu'on est en train de devenir un pays du tiers monde. Allez-voir les hôpitaux, la justice, les commissariats... On a le taux de prélèvements obligatoire le plus élevé de l'OCDE. Les gens se disent: 'Où passe notre pognon?'."

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J.A.