La "Chorale insoumise": une trentaine de députés LFI se lancent dans la chanson

"La chorale insoumise", voilà le nom de la nouvelle chorale des députés de La France insoumise. Ils sont une trentaine dont Raquel Garrido, Clémentine Autain, Danièle Obono, ou encore Alexis Corbière à se lancer dans ce projet, d'après les informations du service politique de RMC. Deux autres députés joueront les chefs d'orchestre. Il y a des sopranos, des ténors et pour le moment ils sont encore à la recherche d'une salle de répétition.
Ils vont surtout entonner des chants militants comme l'hymne des gilets jaunes, mais aussi des créations. Le député Christophe Bex qui est à l'origine de la chorale insoumise explique à RMC qu'ils reprennent des airs de chansons populaires, comme celles d'Edith Piaf et ils adaptent les paroles. Chacun y va de sa proposition de composition dans la boucle Telegram qui a été créée. Le tout pour être chanté en manifestations ou en meetings.
Une volonté d'union
Derrière l'idée plutôt ludique, il y a une volonté de souder les troupes. "C'est dans l'action que l'on fait l'union", dit un des membres. Une union particulièrement utile après des premiers mois difficiles pour les insoumis entre la gestion de l'affaire Quatennens et les guerres de chapelles.
Les participants l'assurent: Dans la chorale, pas question qu'il y ait des solistes, chacun doit respecter la partition à la lettre. D'ailleurs il y a d'autres "clubs" pour divertir les députés insoumis, comme la boucle Télégram "bonnes blagues", où certains lancent leurs petites blagues.
Jean-Luc Mélenchon ne pourra pas participer à cette chorale car elle est réservée aux députés insoumis et à leurs assistants parlementaires. Ça ne veut pas dire qu'il n'assistera pas à des répétitions parce qu'il passe encore du temps régulièrement à l'Assemblée nationale. C'était le cas un soir de décembre où il est resté dîner à la buvette, avec à sa table Sandrine Rousseau et les insoumis Sophia Chikirou ou Antoine Léaument. Il s'installe aussi parfois dans des salles de réunion de l'Assemblée pour y travailler. "Dès que les macronistes le croisent dans les couloirs, ils sont en panique", jubile un député LFI.