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Laurent Jacobelli: "Pas de pardon aux réfugiés qui tentent de venir pour des raisons économiques"

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Intérrogé sur l'accueil des réfugiés ukrainiens, le porte-parole de Marine Le Pen, Laurent Jacobelli, invité politique de la matinale week-end de RMC, estime qu'il est primordial de les prendre en charge, en les comparant aux réfugiés syriens, lybiens et irakiens qui fuient leurs pays "pour des raisons économiques".

"Non je ne demande pas pardon". Invité politique de la matinale du week-end de RMC, le porte-parole de Marine Le Pen, Laurent Jacobelli souligne l'importance d'accueillir les réfugiés ukrainiens fuyant leur pays face à l'invasion et aux bombardements russes.

"Aujourd'hui, nous assistons à une véritable guerre où la Russie agresse l'Ukraine, il y a alors des réfugiés de guerre qui sont des femmes, des enfants et des retraités qui fuient la bataille, il faut les prendre en charge", juge Laurent Jacobelli.

Une différence avec d'autres réfugiés

Le bras droit du Rassemblement National ajoute dans son explication la différence explicite sur l'accueil des réfugiés syriens, irakiens et lybiens:

"Ce ne sont pas de jeunes hommes en âge de lutter pour défendre leurs pays, certains essayent de rejoindre la France pour des raisons économiques", explique-t-il.

Le danger du terrorisme et de l'Etat Islamique

Pour appuyer son argumentation, Laurent Jacobelli pointe du doigt la situation en Syrie expliquant qu'accueillir des réfugiés nous mène à la menace du terrorisme en France.

"Il y avait un danger clair : l'Etat Islamique. Nous ne pouvions pas nous permettre d'importer en France de véritables bombes humaines comme cela a été fait. C'était des terroristes infiltrés."

Le droit d'Asile remit en question

Néanmoins, le porte-parole de Marine Le Pen a une "crainte" par rapport aux couloirs humanitaires mis en place par les pays européens. En effet, près d'un tiers des réfugiés fuyant la guerre Ukraine-Russie, ne sont pas ukrainiens. Un constat qui doit avoir une décision radicale pour Laurent Jacobelli. "Dans ce cas, il faut les renvoyer dans leurs pays", ajoute-t-il.

Enfin, Laurent Jacobelli pointe du doigt le fonctionnement du droit d'asile qui est selon lui, une conséquence d'immigration massive et économique.

"Il ne faut pas être aveugle, le droit d'asile a trop longtemps servi de faux-nés à une immigration massive, économique de peuplement qui ne portait pas son nom."
Lucas Brunel et Maxime Martinez