Le congrès des maires s'ouvre à Paris, avec l'absence remarquée d'Emmanuel Macron

L'Association des maires de Frances, comme l'ADF et l'ARF, demande à l'exécutif de maintenir les élections régionales en juin (illustration) - AFP / Damien Meyer
Le congrès des maires de France s’ouvre ce mardi à la Porte de Versailles, à Paris. Une absence est tout particulièrement remarquée, celle du chef de l'Etat. Emmanuel Macron était attendu au salon, pour une déambulation à la rencontre des élus mercredi après-midi comme il l’avait fait l’an dernier.
Mais l’Élysée a finalement précisé que le président sera retenu par des obligations internationales, en l’occurrence une réunion du G20 en visioconférence. Certains y voient surtout le signal des mauvaises relations avec la puissante Association des maires de France.
Un élu de la majorité n’est pas très surpris: "Si c’est pour venir se faire chahuter, je comprends qu’il ne vienne pas", indique-t-il. Il faut dire que les relations n’ont pas toujours été au beau fixe. Personne n’a oublié les sifflets de 2017.
Un millier de maires reçus à l'Elysée
Depuis, Emmanuel Macron n’a pas tenu sa promesse de venir tous les ans “Il a un problème avec les élus”, s’énerve un maire de gauche, qui refuse d’aller lui-même à l’Élysée.
Car le président préfère inviter au palais, tradition annuelle désormais. Ce sera mercredi soir. “Preuve qu’il leur parle”, dit-on dans son entourage. Directement, en dehors de la puissante association des maires de France, dont le président David Lisnard est accusé de servir ses ambitions personnelles. A l’AMF, on préfère insister sur la venue de 15 ministres et d’Élisabeth Borne, avec qui les relations semblent bien plus fluides.