Législatives 2017: "Pour beaucoup d’électeurs, il y a moins d’enjeux"

- - AFP
Au total, il y aura dimanche 7.882 candidats en lice pour 577 sièges à pourvoir à l'Assemblée nationale. Jamais il n'y avait eu autant de candidats sur la ligne de départ depuis 2002, quand 8.444 candidats s'étaient présentés. Ils étaient un peu plus de 6.500 en 2012.
Enjeu majeur de ce scrutin: la participation. Selon Bernard Sananès, président de l’institut Elabe, elle pourrait être très faible. "Le cycle électoral a été très long: primaires de droite, primaires de gauche… Donc on a beaucoup voté. Rassurez-vous si vous n’aimez pas la politique, on ne votera plus jusqu’au printemps 2019, pour les élections européennes".
"C’est parfois un vote de confirmation"
Pour Bernard Sananès, la baisse prévisible de la participation s'explique assez facilement. "Depuis 20 ans la participation ne cesse de reculer aux élections législatives. En 1997, il y a près des 2/3 des Français qui votent encore. Mais depuis 2000, on a changé le calendrier électoral. Ces élections législatives suivent maintenant de quelques semaines l’élection présidentielle. Et donc pour beaucoup d’électeurs il y a moins d’enjeux. C’est parfois un vote de confirmation. Et donc la participation est tombée. Par exemple, en 2012, elle est tombée en-dessous de la barre des 60%. Donc on verra dimanche si un nouveau record à la baisse de participation est franchit ou pas".