"On n'est pas loin du ridicule": pour le dernier jour du procès Sarkozy, la défense remet en cause les écoutes
Dernier jour du procès des écoutes jeudi au palais de justice de Paris. L'ancien Président Nicolas Sarkozy était jugé au côté de son avocat Thierry Herzog et de l'ancien juge de la Cour de cassation Gilbert Azibert pour trafic d'influence et corruption.
Sept heures de plaidoiries. Et les derniers mots pour l’ancien chef de l’Etat: “cette affaire a été pour moi un chemin de croix, mais si c’était le prix à payer pour que la vérité chemine. Je suis prêt à l’accepter”, lâche Nicolas Sarkozy. J’ai encore confiance en la justice de mon pays.
Un procès qui se termine comme il avait commencé. Par une remise en cause virulente des écoutes au cœur de l'enquête, une violation du secret professionnel des avocats crie la défense qui plaide l’irrecevabilité des 19 conversations incriminant les prévenus.
Décision le 1er mars
"Il n'y a rien, pas de preuve, pas de pacte de corruption, c'est pitoyable", s'exclame l'avocat de Thierry Herzog, Hervé Témime. Nicolas Sarkozy est pris d'un bâillement puis s'anime à nouveau quand le Parquet national financier est accusé d'acharnement. "Franchement, on n'est pas loin du ridicule", s'emporte maître Témime.
L’audience à peine terminée, l'ancien président disparaît. La décision du tribunal sera rendue le 1er mars prochain.