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Places de cinéma, accès prioritaire à la vaccination... Comment les mairies tentent d'attirer des assesseurs pour les élections

Les élections régionales et départementales se déroulent les deux dimanches à venir, mais la quasi-totalité du territoire doit faire face à une pénurie d'assesseurs.

J-4 pour le premier tour des élections départementales et régionales partout en France. Les Français sont appelés à renouveler les conseils départementaux et régionaux. Un double scrutin qui a du mal à trouver suffisamment d'assesseurs. Entre le beau temps, la peur du Covid et le désintérêt grandissant pour la politique, les causes sont multiples.

Les mairies rivalisent d'ingéniosité pour tenter de trouver des citoyens volontaires pour tenir les bureaux de vote. Car deux scrutins en même temps, c'est deux fois plus d'assesseurs à trouver.

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Sans deux assesseurs par urne, le vote ne pourra pas avoir lieu

Le code électoral est très clair. Les assesseurs ne peuvent pas être mutualisés pour les deux élections. Il en manquait mardi soir plusieurs dizaines à Perpignan qui a besoin de 608 assesseurs minimum. Encore quelques places à pourvoir à Cholet ou encore à Poitiers. Un accès prioritaire à la vaccination n'a donc pas suffi à motiver les troupes.

La ville de Caen a mené une campagne tambours-battants sur les réseaux sociaux pour trouver des volontaires. La mairie de Rouen a dû offrir des places de cinémas.

Celle de Perpignan a même décidé de rémunérer les présidents et vice président de ses bureaux de vote jusqu'à 300 euros bruts le scrutin. Car sans un président par bureau et au minimum deux assesseurs par urne, le vote ne pourra pas avoir lieu.

Pierrick Bonno (avec J.A.)