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Procès libyen: "Le condamné Sarkozy ne pourra plus parler d'acharnement judiciaire", tacle Marine Tondelier

La secrétaire nationale d'Europe écologie-Les Verts (EELV) Marine Tondelier sur le plateau des Grandes Gueules le 25 septembre 2025

La secrétaire nationale d'Europe écologie-Les Verts (EELV) Marine Tondelier sur le plateau des Grandes Gueules le 25 septembre 2025 - RMC Story

Après la condamnation partielle de Nicolas Sarkozy dans l'affaire libyenne, la secrétaire nationale d'Europe écologie-Les Verts (EELV) Marine Tondelier, estime que l'ancien président de la République ne pourra plus parler d'acharnement judiciaire à son encontre.

L'ancien président Nicolas Sarkozy a été jugé coupable jeudi d'association de malfaiteurs mais relaxé des faits de corruption qui lui étaient reprochés dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.

La présidente du tribunal correctionnel, Nathalie Gavarino, a expliqué qu'il était coupable d'association de malfaiteurs pour avoir "laissé ses proches collaborateurs (...) agir en vue d'obtenir des soutiens financiers" de la part du régime libyen. Mais le tribunal a estimé qu'il n'avait pas financé illégalement sa campagne par des fonds libyen.

Un appel encore possible

"Monsieur Sarkozy est contre l'aménagement des peines de plus de 6 mois, on verra si le condamné Sarkozy rejoint les même préconisations que le candidat Sarkozy à la présidentielle", a réagi dans la foulée sur le plateau des Grandes Gueules Marine Tondelier, la Secrétaire nationale d'Europe écologie-Les Verts (EELV).

"C'est souvent bien de voir les politiques quand ils sont mis face à leurs promesses et leurs déclarations et que ça les concerne, comment ça se concrétise", a-t-elle poursuivi sur RMC et RMC Story.

"Il faut atteindre de voir les peines mais je ne pense pas qu'il pourra encore parler d'acharnement judiciaire", conclut Marine Tondelier.

Soupçonné de financement par Mouammar Kadhafi de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007, l'ancien président de la République échappe a priori à une lourde peine et pourra toujours faire appel de sa condamnation.

"Aucune preuve"

Il n'y a "aucune preuve", "rien", "pas un centime libyen", "pas le début d'un commencement de financement", a martelé un Nicolas Sarkozy lassé de se "justifier sur des preuves qui n'existent pas !".

Initialement portées par des dignitaires de l'ancien régime, les accusations ne seraient selon lui que le fruit d'un complot ourdi par le clan Kadhafi pour se venger de son rôle déterminant dans la chute du dictateur en 2011.

G.D.