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Soulèvements de la Terre: EELV et LFI saluent une justice "rempart" et un "désaveu" pour l'exécutif

Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV, le 14 janvier 2023, sur RMC

Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV, le 14 janvier 2023, sur RMC - RMC

Les dirigeants d'Europe Ecologie-Les Verts et de La France Insoumise ont salué vendredi le "rôle rempart" de la justice, qui a suspendu en référé la dissolution des Soulèvements de la Terre, les deux partis y voyant un "désaveu" pour l'exécutif.

Plusieurs politiques de gauche, notamment chez Europe-Ecologie-Les Verts et la France Insoumise, ont salué la suspension en référé la dissolution des Soulèvements de la Terre. Il y voient le rôle "rempart" de la justice et un "désaveu" pour l'exécutif.

"La justice a joué son rôle de rempart" face à un gouvernement qui voulait "interdire un collectif qui le dérange politiquement", a déclaré la cheffe d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Marine Tondelier.

"C'est un gouvernement qui est condamné par la même justice française pour 'inaction climatique', qui n'arrive pas à s'attaquer au problème et qui, pour créer une sorte de diversion (...), préfère s'attaquer au messager", a-t-elle martelé, jugeant qu'il n'existait pas d'"éléments juridiques et factuels suffisants" contre ce mouvement écologiste.

"Un désaveu terrible" selon Julien Bayou

"Extraordinaire nouvelle ! Bravo Les Soulevements ! Honte au gouvernement", a renchéri une autre figure d'Europe Ecologie-les Verts, Sandrine Rousseau, sur le réseau social X/Twitter, quand le député Julien Bayou a salué "une décision juste, importante (..) un désaveu terrible pour le gouvernement et Darmanin".

Pour le coordinateur de La France Insoumise (LFI), Manuel Bompard, "le Conseil d'Etat dit stop à la dérive autoritaire du pouvoir". Le macronisme est hors-la-loi. Un nouveau désaveu pour Gérald Darmanin et Emmanuel Macron", a-t-il lancé sur X/Twitter.

"On ne dissout pas un soulèvement!", renchérit l'eurodéputée LFI Manon Aubry, qui pointe une "défaite cinglante pour Gérald Darmanin & la macronie qui voulaient s'attaquer à la liberté d'association".

Pour l'ex-candidat à la présidentielle et figure historique des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, avec cette décision, "la légitimité de la désobéissance civique fait son chemin".

MM avec AFP