RMC
Politique

Tweet de Thomas Portes: "LFI, c'est la République de l'abject et du sordide" pour Prisca Thévenot

placeholder video
Invitée de RMC, la députée Renaissance des Hauts-de-Seine Prisca Thévenot a dénoncé le tweet de Thomas Portes avec un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt comme "un appel à la violence" et s'en est prise

Haro sur les insoumis. La majorité tire à boulets rouges sur le parti de Jean-Luc Mélenchon après le tweet de Thomas Portes, ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt sous le pied. La patronne des députés, Aurore Bergé les accuse de dérouler "le tapis rouge à l'extrême-droite".

Alors que le député Thomas Portes a déclaré que "si c'était à refaire, il referait" ce tweet, la parlementaire Renaissance des Hauts-de-Seine Prisca Thévenot a qualifié la France insoumise de "République de l'abject et du sordide":

"Est-ce qu'on est en train de découvrir que la LFI, c'est la République de l'abject et du sordide? Non ! On n'est pas en train de se réveiller ce matin en découvrant ce qu'ils pratiquent. Ils l'ont déjà fait par le passé, ils l'assument, ils le revendiquent. La LFI n'est ni l'alpha, ni l'omega de la politique française", a-t-elle estimé la Matinale Week-End de RMC.

"La France Insoumise ment"

La déptuée s'est aussi prise au rôle des insoumis dans le ralentissemnt du débat parlementaire, alors qu'il reste 16.000 amendements à étudier: "Nous allons retourner dans l'hémicycle, c'est notre rôle. En effet, nous sommes sur trois à quatre heures pour étudier des amendements identiques. Oui, il y a de la lassitude."

"J'entends nos collèges de la LFI qui passent leur temps à nous dire qu'ils défendent les retraités d'aujourd'hui et les retraités de demain. Mais ils nous mentent: aussi bien en commission qu'à l'hémicycle, la seule et unique personne qu'ils défendent, c'est Jean-Luc Mélenchon", a-t-elle jugé avant d'ajouter:

"Ils disent 'nous voulons parler carrière longue, nous voulons parler pénibilité, nous voulons parler carrière féminine' mais ils acceptent et assumment de bloquer le débat parlementaire. Est-ce que c'est normal ? Ils ne m'excèdent pas mais ils fatiguent, polluent le débat."

A la question de savoir si elle avait honte des débats proposés à l'Assemblée nationale, Prisca Thévenot répond que "oui, on peut avoir (honte)". Mais pour elle pas question de se résigner. Quitte à tout faire pour étudier le fameux article 7 sur les 64 ans? Étudier l'article 7? L'élue explique alors que ce n'est pas la responsabilité de la majorité: "Nous sommes une majorité relative: ce sont d'autres mouvement qui obstruent le débat."

https://twitter.com/mmartinezrmc Maxime Martinez Journaliste RMC