Une centaine d'organisations appellent à manifester le 23 septembre contre les violences policières

Des policiers font face à des émeutiers à Marseille après la mort de Nahel. - CLEMENT MAHOUDEAU / AFP
Une centaine d'associations, de syndicats et de partis tels que La France insoumise, la CGT et Extinction Rebellion ont réitéré mercredi leur appel à manifester le 23 septembre contre les violences policières et le racisme, après les émeutes urbaines du début de l'été.
"Une alliance inédite", a considéré la députée LFI Aurélie Trouvé lors d'une conférence de presse organisée à Paris. L'élue a déclaré souhaiter une "refonte totale de la police et des plans d'investissements publics ambitieux dans tous les quartiers populaires".
Parmi les organisations soutenant la marche, des collectifs de quartiers populaires, des victimes de violences policières, des ONG comme Attac, les Amis de la Terre, des partis de gauche tels que LFI et ELLV ainsi que les syndicats CGT, FSU et Solidaires.
"C'est la première date (de rassemblement) après la révolte des quartiers populaires, on a une responsabilité sans précédent", a renchéri Pauline Salingue, porte-parole du NPA, faisant référence aux émeutes consécutives à la mort de Nahel, un jeune de 17 ans tué par un policier lors d'un contrôle routier le 27 juin à Nanterre.
"Les violences racistes et homophobes doivent être combattues avec la plus grande fermeté", a clamé pour sa part Adel Amara, élu municipal dans le Val-de-Marne.
Dans un communiqué commun, les organisations dénoncent "une politique régressive qui fait le lit de l'extrême droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l'effondrement écologique".
À Paris, la manifestation partira vers 14h30 de la gare du Nord et se terminera à Bastille. D'autres "marches unitaires" seront organisées le même jour dans une cinquantaine de villes en France.