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Primaire: "Les cas de fraudes conduiront à l'annulation des résultats d'un bureau sur recours"

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Primaire inédite pour la droite, peu habituée à ce type d'élections. Certains candidats et électeurs craignent même des fraudes.

Même François Fillon se déclarait "inquiet" face à l'éventualité de possibles fraudes lors de la primaire de la droite et du centre. "Il y a un passif dans ce domaine", avait-il déclaré sur RMC et BFMTV ce vendredi.

Pas question en effet de revivre un scénario à la Copé/Fillon en 2012. Des garde-fous ont été mis en place. "D’abord on a interdit les procurations", détaille Thierry Solère, président de la commission d’organisation de la primaire. Chaque bureau de vote comprendra au mininum un président et 3 assesseurs - la liste a d’ailleurs été approuvée il y a plusieurs mois à l’unanimité par les candidats.

Les candidats peuvent désigner des délégués, chargés de veiller au bon déroulement du scrutin. "Dans chaque bureau de vote, on a une pluralité de représentations des soutiens des candidats. C'est de l’auto-contrôle", poursuit Thierry Solère.

Pas de pauses déjeuner pour les fillonistes et les juppéistes

Dans les camps Fillon et Juppé particulièrement, des consignes ont été données aux scrutateurs: ne pas quitter le bureau à la pause déjeuner, ne pas hésiter à demander un recomptage des bulletins en cas de doute.

Enfin, en cas de fraudes avérées, les résultats pourront être invalidés: "Les cas de fraude constatées conduiront à l'annulation des résultats d'un bureau sur recours comme pour une élection ordinaire", précise Anne Levade, présidente de la Haute autorité pour la primaire.

P.B. avec Stéphanie Collié et Elisa Bertholomey