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Abandons d'animaux: 30 Millions d’amis verse 1,3 millions d’euros à des centaines de refuges

Comme tous les étés, les refuges pour animaux sont saturés à cause des abandons massifs. La fondation 30 Millions d'amis a versé plus de 1,3 millions d'euros pour les structures d'accueil indépendantes. Au total, 227 refuges pour chiens, chats et équidés ont reçu une aide.

Si les refuges pour animaux sont pleins toute l'année, c'est au moment de l'été que la situation est la plus critique, en raison des abandons et du nombre d'adoptions moindre.

Cette année, dès la fin juillet, les refuges de la SPA étaient saturés. "La situation est paradoxale. Nous avons recueilli 12.000 animaux depuis le début de l'été, un tout petit moins qu'il y a un an", expliquait ce mardi sur RMC Jacques-Charles Fombonne, le président de la SPA. Sauf que, faute d'adoption, "au lieu de commencer l'été avec 4000 animaux dans nos refuges, on en avait presque 6500".

227 refuges ont reçu une aide

L'ensemble des structures d'accueil sont concernées. En soutien, l'association 30 Millions d'amis a "débloqué une aide de 1.355.881 euros à 214 refuges pour chiens et chats ainsi qu’à 13 refuges pour équidés, répartis sur toute la France", explique la fondation.

Parmi cette somme, 900.000 euros sont consacrés aux soins vétérinaires (opérations, vaccinations, stérilisations) et 300.000 euros pour la nourriture. Le reste aidera pour des travaux et la livraison de niches.

La fondation rappelle que "livrés à eux-mêmes, amenés en fourrière, ces animaux risquent l'euthanasie sous 8 jours si leur maître ne les réclame pas".

Selon 30 Millions d'amis, "en moyenne, ce sont 79 animaux recueillis en refuges pour 50 places disponibles. Entre 50.000 et 80.000 animaux sont en attente d’une adoption dans les refuges".

Jusqu'à 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende

Pour rappel, l'abandon d'un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 3 ans de prison et de 45.000 euros d'amende. Le fait d’abandonner l'animal, en connaissance de cause, dans des conditions présentant un risque de mort immédiat ou imminent constitue une circonstance aggravante. Dans ce cas là, l'auteur risque 4 ans de prison et 60.000 euros d'amende. Si l'animal en meurt, l'auteur encourt 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende.

La rédaction avec AFP