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Haute-Loire: un couple attaqué par des milliers d'abeilles "enragées"

Cet homme de 70 ans et cette femme de 52 ans ont été subitement assaillis par une nuée d'abeilles déchaînées au Brignon, en Haute-Loire.

"Une scène cauchemardesque", c'est ainsi que les pompiers ont décrit ce qu'ils ont vu mardi: deux touristes randonneurs ont été attaqués par des milliers d'abeilles alors qu'ils se promenaient sur un chemin de la commune du Brignon, en Haute-Loire. Pas un centimètre carré de leur corps n'a été épargné par les piqûres. 

Les deux randonneurs étaient en train de se promener sur un chemin, mardi matin. Lorsque, soudain, des milliers d'abeilles les attaquent. L'homme de 70 ans et la femme de 52 ans parviennent, malgré tout, à appeler les pompiers.

Le Capitaine Stéphane Pons arrive sur place quelques minutes plus tard, et découvre cette scène terrifiante:

"C'était une situation exceptionnelle. Extraordinaire. Les deux victimes étaient allongées au sol et recouvertes, pour l'une par des abeilles sur tout le corps, pour l'autre, partiellement. Elles piquaient sans arrêt. Ca représentait des centaines de piqûres. Les secouristes ne pouvaient pas approcher sinon ils mettaient leur vie également en danger".

Piqués des centaines de fois, jusque dans leurs bouches

A la hâte, les pompiers appellent à l'aide l'apiculteur qui travaillait à côté sur ses ruches, pour enfumer la zone, et chasser les abeilles. Les victimes sont chargées dans le véhicule de secours, mais une partie des abeilles, décrites comme "enragées", continuent de s'acharner sur les deux victimes.

L'apiculteur enfume alors l'intérieur de véhicule pour écarter les insectes. 15 minutes après leur arrivée sur site, les secours peuvent enfin prodiguer les premiers soins. Six des vingt pompiers présents sur place ont par ailleurs été victimes de plusieurs dizaines de piqûres.

Piqués des centaines de fois, jusque dans leurs bouches, les deux victimes ont été évacuées dans un état très grave. Selon la préfecture, contactée par RMC mercredi, l'homme est toujours dans un "état préoccupant".

Marie Régnier et Xavier Allain