Le Salon de l'agriculture ferme ses portes: "Les animaux vont être heureux de retrouver les prairies"

C'est l'heure du bilan pour les 1.000 exposants qui vont quitter ce dimanche le salon de la porte de Versailles avec leurs animaux et produits agricoles.

La plus grande ferme de France va fermer ses portes. Après une semaine d'exposition, la 56e édition du Salon international de l'agriculture s'achève ce dimanche porte de Versailles. Cette année encore des centaines de milliers de curieux se sont rendus dans les allées du salon pour admirer les 4.000 animaux exposés. L'an dernier 670.000 personnes étaient venues déambuler au milieu des stands. 

Le président de la République a également effectué une visite très remarqué en passant plus de 14 heures au salon, un record. Edouard Philippe s'y est lui rendu quatre fois en trois jours.

"Il y en a qui ont de fausses idées, mais quand on explique notre travail, ils se rendent compte qu'on respecte l'animal"

Cette semaine fut riche pour les 1.000 exposants, notamment pour les éleveurs venus participer au concours général agricole mais aussi pour défendre leur métier dans la capitale.

Mathieu, éleveur corrézien, venu avec un taureau et une génisse repart de ce salon, doublement récompensé. Un moment "émouvant", confie-t-il, mais cette année, face aux visiteurs, un autre défi s'est présenté à lui : défendre son métier face à la critique.

"Il y en a des fois ils ont des fausses informations, ou des fausses idées par rapport à ce qu'ils voient à la télé, tout ça. Quand on discute avec eux et qu'on explique un peu notre travail, ils se rendent compte qu'on respecte l'animal et qu'ils ne sont pas maltraités."

"Pour les bonhommes aussi c'est un peu éprouvant !"

Une semaine de concours et d'échanges, qui ont fatigué Mathieu et ses bêtes, pas fâché de rentrer.

"Les animaux sont un peu fatigués, ils vont être contents de retrouver les prairies du Limousin. Pour les bonhommes aussi c'est un peu éprouvant ! Disons que lundi matin on va faire le minimum et on sera pas trop prêts de bonne heure, mais on est contents de rentrer au pays disons."

Repartir, avec un seul objectif : être de nouveau là l'an prochain.

Alfred Aurenche (avec James Abbott)