Canicule: écoliers et collégiens peuvent rester chez eux dans les départements en vigilance rouge
Pas d'école quand il fait chaud. Le minstère de l'Éducation nationale annonce que les écoliers et collégiens scolarisés dans les 12 départements placés en vigilance rouge par Météo-France pourront rester chez eux ce vendredi.
La Charente, la Charente-Maritime, la Haute-Garonne, le Gers, la Gironde, les Landes, le Lot-et-Garonne, les Deux-Sèvres, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, la Vendée et la Vienne sont les 12 départements concernés par cette mesure.
"Garder les enfants à domicile"
"Dans ces départements, du fait des températures très élevées, les parents qui le souhaitent et qui sont en mesure de le faire pourront garder leurs enfants à domicile et ne pas les envoyer à l'école ou au collège demain vendredi", a affirmé le ministère dans un communiqué.
La rue de Grenelle annonce que "les écoles et établissements maintiennent l'accueil des élèves", sous réserve "d'éventuelles décisions de fermeture prises par les autorités préfectorales".
"Seules les activités physiques de faible intensité sont autorisées", précise le ministère, qui rappelle aussi que "l'hydratation régulière et systématique des élèves doit faire l'objet d'une vigilance particulière".
Le bac se déroule comme prévu
Ce mercredi, Pap Ndiaye avait indiqué que les épreuves du bac qui se déroulent en ce moment -avec l'épreuve écrite de français ce jeudi et le grand oral à partir de lundi- allaient "se dérouler selon les modalités et les horaires qui ont été prévus" malgré la vague de chaleur, mais que la situation était surveillée "avec attention". Le ministre a réuni les recteurs mardi après-midi à ce sujet et les a appelés à "la vigilance".
Les syndicats d'enseignants ont par contre regretté que ces consignes soient tardives. "Malgré les épisodes de canicule déjà vécus les années passées, il aura fallu attendre d'être en pleine période de fortes chaleurs pour que des recommandations soient adressées par le ministère de l'Éducation nationale aux recteurs", a déploré mercredi dans un communiqué le syndicat SE-Unsa, pour qui il s'agit d'un "travail prioritaire à mener pour les années à venir", notamment en termes "d'adaptation des bâtiments scolaires".