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"Objectif Terre": le trou de la couche d'ozone de plus en plus petit

Le 16 septembre marquait la Journée internationale de la protection de la couche d'ozone. A ce sujet, enfin une bonne nouvelle: le trou de la couche d’ozone est de plus en plus petit

Ce trou formé dans l’atmosphère au-dessus de l’Antarctique était la plus grosse inquiétude des scientifiques dans les années 80. Aujourd'hui, il n’a jamais été aussi petit.

Cet hiver il devrait faire la même que dans le milieu des années 80, au moment où on s’est rendu compte de son existence. Si ça continue comme ça, vers 2060 le trou devrait s’être totalement résorbé. L’ozone de l’hémisphère Nord devrait même être complètement régénéré dès 2030, suivi par l’hémisphère Sud puis les zones polaires d’ici 40 ans.

Un changement grâce à un volonté politique mondiale

Si la situation s’est à ce point arrangée, ce n’est pas dû au hasard. En 1985 on découvre que les gaz CFC sont en train de détruire la couche d’ozone. Les Gaz CFC ce sont des gaz chlorés qui servaient surtout dans la fabrication des frigos, des clims ou des aérosols. Sans couche d’ozone, il n’y a plus de protection contre les rayons ultraviolets du soleil, et donc à terme plus de vie sur terre.

Vu l'urgence, 2 ans plus tard les gaz CFC et d’autres gaz dangereux sont interdits, grâce à un accord international contraignant: le protocole de Montréal. Même la Russie et les Etats Unis le signent alors qu’ils sont en pleine guerre froide. Au final ce sera le 1er traité à atteindre la ratification universelle dans l’histoire des Nations Unies.

Comme quoi, avec une volonté politique mondiale on peut changer les choses. L'interdiction est progressive, il a fallu plusieurs années pour l’atteindre,mais oui les efforts ont payé et à partir de là tout doucement le trou de la couche d’ozone a commencé à se résorber.

Tout n'est pas gagné

C’est une bonne nouvelle, mais tout n’est pas complètement gagné non plus. L’évolution de la couche d’ozone dépend aussi de l’évolution du changement climatique. Il faut donc que les Etats maintiennent leurs efforts, notamment dans la régulation des gaz toxiques.

Des émissions de gaz CFC ont encore été détectées dans l’atmosphère l’an dernier. Mais c’est en tout cas c’est un bel exemple qui montre que quand les Etats décident de coopérer et d’agir, ils peuvent réparer ce que l’homme était en train de détruire.

Géraldine de Mori